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Erick Verlet, médecin retraité réserviste : « Me tenir disponible, en cas de besoin »

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Erick Verlet, président de la Jeune France et médecin retraité réserviste.
Erick Verlet, président de la Jeune France et médecin retraité réserviste.

Quelle est cette réserve dont vous faites partie ?

C’est une réserve de médecins à la retraite depuis moins de trois ans qui est différente de la réserve sanitaire, composée de volontaires qui s’inscrivent en ligne.

Nous prévenons ainsi le Centre hospitalier de Dunkerque pour lui venir en aide en cas de besoin.

Quelles sont vos missions ?

Nous sommes susceptibles d’être appelés, sur la base de volontariat, à tour de rôle, pour renforcer les équipes hospitalières.

Nous ne connaissons pas nos missions à l’avance.

Comment en fait-on partie ?

Moi, j’ai fait ma démarche auprès du directeur du CHD pour l’avertir de ma volonté de me tenir disponible, en cas de besoin.

Puis, j’ai reçu un appel pour me confirmer mon inscription dans cette liste de volontaires à la retraite.

Pourquoi ?

J’ai exercé 40 ans dans les hôpitaux. J’ai encore cette fibre dans le corps et l’âme.

Or, dans ce genre de crise, on doit être solidaire.

Savez-vous combien de professionnels de santé à la retraite êtes-vous dans cette réserve ?

Non. Mais je crois savoir qu’elle est composée d’un cardiologue et même d’un ancien réanimateur.

Nous ne sommes pas nombreux dans le Dunkerquois à être d’anciens médecins à la retraite depuis moins de trois ans.

Quel rôle jouez-vous actuellement ?

Hospitalier dans l’âme, je suis aujourd’hui vacataire à la polyclinique de Grande-Synthe.

Elle n’a pas forcément besoin de l’aide d’un ancien endocrinologue diabétologue, mais, quand il y a des besoins, je réponds présent.

Je l’ai aidée lundi, par exemple, à établir une liste des consultations d’urgence ou non.