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«Le problème, c’est le système, pas le virus»

Temps de lecture: 2 min

François Annycke est le coordinateur de l’événement.

françois

Vous souvenez-vous de votre réaction quand vous avez appris le confinement ?

On travaillait sur un report depuis début mars. On voyait la pandémie arriver. Quand il y a eu l’annonce du confinement, on n’était pas à cours de solution.

Et quand avez-vous appris que le salon ne pourrait pas avoir lieu ?

On a pris des infos à droite et à gauche et on a pris la décision très rapidement de faire un salon différent en gardant la date du 1er mai. On a cherché à créer en ligne un espace qui ressemble au salon. Le thème du salon était les utopies, on a bifurqué sur le monde d’après.

A-t-il été facile de mobiliser les invités autour de ce nouveau format ?

On a d’abord prévenu nos partenaires sur notre nouvelle orientation. Puis, on a contacté tous les artistes. Ils ont tous été partants. Il y a une vraie envie de créer.

Y a-t-il des rendez-vous qui ne pourront pas se faire par ce format ?

Certains événement n’ont pas pu être organisés comme les rencontres entre éditeurs nordistes et espagnols. On a aussi annulé des débats. Mais l’essentiel est maintenu.

Vous avez invité à écrire sur le monde d’après. Mais, vous, comment voyez-vous le monde d’après ?

J’ai deux sentiments : je m’inquiète que ce soit pire qu’avant. Mais j’aimerais qu’il y ait autre chose. On voit des gens qui ne se parlaient pas et qui communiquent entre eux. Le problème, c’est le système, pas le virus.