«Un timing plutôt serré»


Comment le CGR prépare sa réouverture ?
Nous la préparons depuis quelques jours. On s’attendait à rouvrir le 11 juillet. Donc pour le 22 juin, le timing est plutôt serré mais c’est tant mieux. Sinon, pendant le confinement, nous nous sommes surtout occupés de l’entretien du bâtiment. Puis on a fait tourner les cabines où se trouvent les projecteurs afin qu’ils ne prennent pas la poussière. Nous avons également fait don des confiseries du cinéma à la Croix Rouge, à l’hôpital de Beuvry et à l’Amicale des pompiers de Bully-les-Mines.
Pensez-vous que les gens seront au rendez-vous à l’ouverture ?
Eh bien non, on sait qu’on n’aura pas beaucoup de monde, sauf si la météo est mauvaise, mais nos films sont disponibles en vidéo à la demande.
Et justement, que pourra-t-on voir comme film au cinéma ?
On va reprendre des films nationaux qui n’ont eu que cinq jours d’exploitation avant le confinement comme De Gaulle ou La Bonne épouse. Il faut pouvoir repartir sur des films qui ont eu peu de chance.
Et pour la suite ?
Il y a aura beaucoup de nouveautés à partir du 8 juillet comme Tout simplement noir, une comédie française qui est dans l’air du temps, qui parle de racisme. Le 15 juillet, il y aura le film de Michaël Youn, Divorce Club. Ce sont les comédies françaises qui cartonnent le plus à Bruay et qui vont nous permettre de vraiment relancer notre activité.