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Les Carrières du Boulonnais partie prenante dans les chantiers du Grand Paris

Le groupe surfe sur la vague des projets urbains de la capitale et en tirera les bénéfices sur la durée

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Les chantiers du Grand Paris n’ont pas toujours bonne presse. Mais l’enjeu de ce projet, décrit comme le plus grand d’Europe et l’un des plus grands au monde, est avant tout de résoudre les problèmes de circulation et de surpopulation de la capitale française et de ses banlieues.

Destruction et reconstruction de logements, le choix du collectif plutôt que de l’individuel font parfois désordre lorsqu’il faut exproprier… Mais dans les Hauts-de-France, plus précisément aux Carrières du Boulonnais, ce grand projet urbain est sans conteste une aubaine pour la santé économique du groupe et l’emploi dans le secteur.

Pour mieux comprendre, les chantiers du Grand Paris, c’est la construction de 68 nouvelles gares, 200 kilomètres de métro, 250 000 nouveaux logements, des immeubles qui accueilleront également des services et l’objectif de relier les grands quartiers comme la Seine-Saint-Denis (qui accueillera les Jeux Olympiques de 2024) au centre.

Les Carrières du Boulonnais participent à cette grande refonte du modèle urbain de la capitale française. « Le Grand Paris, c’est du béton ! Et toutes les nouvelles centrales à béton qui sont construites autour pour ça, souligne Pierre Proy, directeur de l’activité granulats aux carrières. C’est ce qui nous a portés ces deux dernières années et ce qui nous portera pour les 6 à 7 années à venir. » Les Carrières du Boulonnais approvisionnent le Grand Paris depuis la fin de l’année 2017 par train, par voie d’eau et par accès routier. Des centaines de camions descendent chaque jour depuis Ferques vers la capitale. « C’est l’équivalent de 2 millions de tonnes de matériaux par an. »

80 % du trafic au port de Boulogne

Mais les carrières font également fonctionner les ports de Boulogne et Calais pour répondre aux commandes du Grand Paris et à celles d’autres marchés récemment décrochés eux aussi, notamment en Scandinavie. « Plus ou moins 80 % du trafic dans le port de Boulogne est lié à notre activité », souligne Pierre Proy.

Autre bonne nouvelle pour le groupe, les carrières vont lancer une nouvelle plateforme ferroviaire à Marne-la-Vallée pour pouvoir livrer Paris plus facilement. Une dizaine de personnes seront recrutées, principalement des conducteurs d’engins, dès le printemps pour une ouverture de la plateforme en juillet 2019.

Enfin, pour ne pas appauvrir la carrière de Ferques, le groupe s’est associé au port de Bilbao et à la carrière de Santullan. L’enseigne fait ainsi travailler d’autres sites d’approvisionnement. Tout semble réussir aux carrières.