L’évolution du cardiogoal

Les équipes de cardiogoal se sont multipliées sur la Côte d’Opaleet en Provence, à tel point qu’uneligue française a pu voir le jour, avec sa compétition et son trophée. Le cardiogoal gagne aussi du terrain au-delà des frontières,en Asie et bientôt au Canada. Ludovic Wampouille se fait le porte drapeau de cette discipline pour la présenter dans les écoles et passer le flambeau à des représentants locaux.
Le cardiogoal chez les pompiers
Vincent Bourguignon, responsable du volet sportif pour le groupement ouest du Service départemental d’incendie et de secours, était présent lors de la rencontre avec les Centaures. L’action a été saluée. Le cardiogoal est né de la volonté de créer un sport pour l’entraînement des pompiers. Font partie intégrante de la recette : mixité, rigueur, travail de la forme cardiaque… le tout dans le cadre d’un sport d’équipe qui renforce la cohésion et écarte le risque de blessure par le contact. Bref, une recette qui plaît au Sdis 62.
Pour rappel, le sapeur-pompier se doit d’entretenir sa forme physique, sans se blesser. « C’est dans le règlement intérieur. Ils doivent faire au moins 1h15 de sport par journée de garde et pas n’importe quel sport. Le football est interdit, le futsal toléré par exemple », précise Vincent Bourguignon. Le cardiogoal est apparu comme une solution. « Aujourd’hui plus de la moitié des casernes du groupement ouest sont équipées en kit. L’investissement est plus que rentable, l’accidentologie a baissé de 30 % depuis l’arrivée de la discipline dans les casernes. »