Anzin-Saint-Aubin : Michel Ettorre, «le grand frère» des footballeurs
À 63 ans, Michel Ettorre, pensionnaire de D1, vise la montée en Ligue, tout en couvant ses prometteurs U17 et U18


« Je suis le grand frère des éducateurs, des joueurs et même du président », sourit Michel Ettorre. L’ancien gardien de 63 ans – 305 matchs en Ligue 2, deux coupes de France avec Metz au palmarès – né en 1957, a rejoint l’ES Anzin, commune où il réside, pour donner « un coup de main ». « Il sera une sorte de coordinateur, en appui dans toutes les catégories, au soutien des entraîneurs. Il va aussi travailler sur les spécifiques gardiens », précise le président Serge Hermant.
Un simple coup de fil du jeune retraité au dirigeant a suffi pour le voir rejoindre, en toute simplicité, un club familial de 250 licenciés, où il est facile de s’intégrer. « Nous sommes une bande de copains ! Il règne ici un vrai esprit de camaraderie », affirme Serge. Cette ambiance explique l’arrivée de nombreux footballeurs de talent à l’Étoile Sportive : « Nous ne recrutons pas les joueurs : ils viennent d’eux-mêmes… Ce sont des amis d’amis ! Ils ont souvent joué ensemble en jeunes à Arras puis, suite à leur évolution professionnelle, ils ont décidé de se retrouver chez nous, où les conditions sont plus souples. Ils apprécient aussi le super travail de JB Deltombe, le coach des seniors depuis dix ans », détaille Serge Hermant. « On a même dû refuser des gars doués, tant on a eu de demandes ! » ajoute l’ancien membre du staff du RC Lens, ravi de voir les éducateurs motivés, prêts à se former.
Fort d’un groupe de qualité et de l’apport de Michel Ettorre, Anzin, pensionnaire de D1, vise la montée en Ligue, tout en couvant ses prometteurs U17 et U18. Pour accompagner sa progression, l’ESA souhaite aussi une amélioration de ses infrastructures. « Un synthétique est indispensable ! Nous aimerions créer une équipe féminine, mais c’est impossible ! Les U18 ont actuellement des séances à 24 sur un 3/4 de terrain ; les seniors A et B doivent s’entraîner ensemble ! », regrette Michel Ettorre, présent tous les jours au stade.