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Ce qu’en pensent les chefs d’entreprise

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Chaque entreprise traverse la crise différemment mais les chefs d’entreprise que nous avons interrogés sont unanimes : la Région et Xavier Bertrand répondent à leurs attentes.

Caroline Poissonnier, directrice générale de Baudelet environnement à Blaringhem, apprécie son attitude volontaire. « Il a toujours été à nos côtés. Aller plus vite sur les chantiers publics, c’est bon pour les entreprises et l’emploi. » Spécialisée dans le traitement des déchets, son entreprise a subi une perte de 50 % de chiffres d’affaires en avril. « Au pic de la crise, nous avons dû mettre 300 de nos 460 salariés en chômage partiel », indique-t-elle.

La solide base financière et les valeurs de Baudelet ont été un atout pour faire face. « Cette crise conjoncturelle nous a confortés dans notre vision à long terme », poursuit Caroline Poissonnier, qui a observé une grande solidarité avec les fournisseurs et les clients. Pas question de remettre en cause les gros projets, c’est le calendrier qui évoluera.

Même ton chez Dubrulle Faignot TP à Sainte-Marie-Cappel. « Xavier Bertrand est compétent et bien entouré, donc il a compris nos besoins », indique Thibault Dubrulle. Lui ne se plaint pas, son entreprise possède une visibilité sur plusieurs années. « On lisse, mais je ne peux pas me permettre de refermer la boutique », dit-il. Il a déjà acheté 20 000 masques pour équiper ses salariés jusqu’à la fin de l’année.

Pour d’autres, ce sera plus difficile. « Il n’y a plus que les collectivités qui aujourd’hui peuvent quelque chose pour les entreprises de travaux publics. Il faut lancer les marchés, vite. »

La problématique est différente pour Delecroix. Cette entreprise de Blaringhem spécialisée dans la construction de machines agricoles a déménagé à Bailleul la veille du confinement. Après 15 jours d’arrêt, l’activité est repartie de plus belle, les maraîchers commandant des machines pour assurer leurs récoltes car la main-d’œuvre manque.

Si Christophe Lamblin, directeur associé, salue l’aide de la Région et de la CCFI, il pointe la solitude des entrepreneurs face au risque, estimant que l’État n’a pas été au rendez-vous. « Nous n’avons pas été aidés sur la conduite sanitaire à tenir en entreprise. S’il y a une deuxième vague demain, la question du plan opérationnel se pose toujours. On expose nos salariés ou pas ? Nous, on veut des salariés en bonne santé et on veut livrer nos commandes ! L’État est arrivé trop tard sur le sujet. »

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