Le patronage de Sainte Germaine

Sainte Germaine est la patronne des faibles, des malades, des déshérités et des bergers. Vivant à Pibrac au XVIe siècle, affligée d’une main atrophiée, Germaine Cousin est aussi atteinte de scrofules. Ayant perdu sa mère très jeune, elle est rudoyée par la nouvelle épouse de son père mais réussit à persuader celui-ci de l’envoyer garder les moutons. Elle trouve ainsi le réconfort dans la quiétude de la prière. On dit qu’en plantant sa quenouille en terre, aucun de ses moutons ne s’échappa jamais ni ne fut mangé par les loups. Très pieuse, elle partage sa pitance avec les pauvres. Un jour, elle ouvre son tablier dont des roses tombent : sa marâtre l’accusait d’y avoir dissimulé du pain et d’être une voleuse. Elle expire à 22 ans sur le grabat qui lui servait de lit. Des miracles sont ensuite rapportés de la part de personnes ayant eu recours à son intercession. La canonisation de Sainte Germaine intervient en 1867. On retrouve tous ses attributs spécifiques sur la statue qui la représente dans l’église du Pont-du-Leu : le mouton, la quenouille et les roses sortant du tablier.