À Hardelot, la présence des camping-cars fait débat

Place Peeters, les riverains peuvent souffler, eux qui se plaignaient des camping-cars. « On avait beau leur rappeler que c’était interdit, certains continuaient de faire des barbecues ou d’étaler leur linge », explique Paulette Juilien-Peuvion.
Alors pour régler une bonne fois pour toutes le problème, la maire a déposé un arrêté, qui les invite à se reporter sur le terrain, « non aménagé », avenue Joseph-Lesur. En effet, sur place, aucun point d’eau ni sanitaire. Mais cela n’empêche pas des habitués de s’y retrouver chaque année. Comme ce couple, venu de Valenciennes. « On vient pour la proximité de la plage et les commerces. Ce serait bien d’aménager l’aire », suggèrent-ils.
Ce n’est toutefois pas dans les plans. « Nous n’avons pas de foncier », explique la maire. Cet emplacement résulte d’un commun accord avec le propriétaire du terrain (dont la partie droite est réservée au cirque). Solution que déplore l’Association des propriétaires d’Hardelot : « Les camping-caristes fonctionnent en réseau. Ils vont se dire «formidable, c’est gratuit !», et ce ne sera pas une vingtaine, comme estimé, mais bien plus. Pourquoi ne pas les renvoyer vers le camping de Condette ? »
D’autant que le problème des vidanges sauvages reste présent, même si cette année, « personne n’a été verbalisé », précise la maire. Qui a bien tenté de renvoyer vers le camping voisin, mais la mayonnaise ne prend pas. Beaucoup préfèrent rester aux premières loges pour profiter de l’air marin…