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Frédéric Cuvillier plaide pour la cale de radoub

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Une cale de radoub est un bassin qui permet de mettre un navire en cale sèche, le temps de le réparer, de le démanteler, voire de les construire. Il en existe une à Calais, qui ne sert plus depuis près de vingt ans. L’évolution des dimensions des ferries – auxquels elle servait principalement – l’a rendue obsolète.

C’est aussi pour une question de dimension que la Socarenam et d’autres acteurs du secteur appellent de leurs vœux une cale de radoub à Capécure : « Pour l’instant nous produisons des navires jusqu’à 100 mètres de long. La cale de radoub nous permettra de dépasser ce seuil, et donc de gagner encore en activité. »

Le président de la CAB en est convaincu, tout comme il est convaincu que cet équipement doit être public, et donc disponible pour tous les opérateurs : « Cette cale sera louée, à la Socarenam comme à d’autres entreprises. »

L’investissement oscille entre 20 et 25 millions d’euros. La Communauté d’Agglomération du Boulonnais met 11 millions dans ce projet : « Alors même que ce n’est pas la compétence de la Cab, et que la Cab n’est pas propriétaire du port, et nous n’avons donc pas vocation à financer un ouvrage portuaire, mais nous nous engageons » a martelé Frédéric Cuvillier, qui venait de saluer la réussite de la Socarenam « qui relève le défi d’un marché international. »

Frédéric Cuvillier attend de pied ferme, pour la cale de radoub : « l’engagement de la Région, mais aussi celui de l’État qui ne cesse de nous parler de plans de relance. Les milliards pleuvent : eh bien, nous avons ici un projet, porteur de croissance économique et d’emploi. »

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