La course de caisses à savon : un jeu pour les grands ?


Un peu d’histoire pour commencer. C’est aux États-Unis en 1933, que les caisses à savon prennent un essor mondial. En pleine période de développement de l’automobile, un astucieux commerçant eut l’idée de joindre à l’emballage de ses savons, réalisé à l’époque en planche de bois, le plan d’une voiture simple à construire et d’y ajouter quelques pièces métalliques de fixation pour parfaire la construction. (source fédération caisse à savon.com)
On ne va pas se mentir, la course de caisses à savon est avant tout une activité très prisée par les adultes. Ceux qui ont conservé une âme d’enfant et un certain goût du risque.
En effet, il faut être à la fois ingénieux et aventureux, notamment si on ne maîtrise pas la construction d’un système de freinage suffisamment performant pour pouvoir arrêter une machine qui s’est emballée…
Ce qui attire ces « grands enfants », c’est le côté ludique, créatif, un peu festif et un brin décalé de cette course. On ne se prend pas la tête et c’est relativement peu onéreux. Les caisses à savon sont généralement conçues à base de matériaux de récupération. Rien ne se perd, rien ne se crée ; tout se transforme.
C’est une philosophie à laquelle adhère de plus en plus de monde. Et puis, ça peut aussi être une aventure à vivre en famille. Rien n’empêche papa, ou maman d’ailleurs, d’inclure junior dans la construction du bolide et, pourquoi pas, de le laisser participer à la course quand la sécurité de tous est assurée.
Née au début du XXe siècle, depuis quelques années, cette course folle des caisses à savon a de nouveau le vent en poupe. Des événements sont organisés dans le Pas-de-Calais et c’est devenu un rendez-vous convivial, très amusant, qui attire autant les curieux que les participants qui rivalisent d’imagination, ajoutant (souvent) le costume à la panoplie du pilote. Le jour de la course, il faut se présenter au point de départ, en s’étant assuré au préalable que son « bolide » soit bien en état de marche et ensuite, il s’agit de s’élancer, de dévaler une pente le plus rapidement possible, sans atterrir dans le décor, avec pour principale mission de s’amuser et de participer à la ferveur populaire qui vous porte jusqu’à la ligne d’arrivée.
Les prochaînes courses dans le Pas-de-Calais*
Bergues, le 9 mai
Bonningues-lès-Calais, le 18 mai
Embry, le 19 mai
Houdain, le 23 juin
Le Portel, le 20 juillet
Guînes, le 25 août
*Liste non exhaustive