Le Boulonnais Quentin Isidore de retour sur la scène musicale locale

Les Boulonnais l’avaient découvert il y a quelques années dans le projet « Pastel Coast », un groupe qui avait déjà fait son petit bonhomme de chemin sur les scènes parisiennes et que l’on a notamment pu découvrir au Poulpaphone en 2021, puis au Main Square en 2022. Depuis, la vie a emmené Quentin Isidore sur un autre chemin. Fort de ses expériences musicales partagées et de ses nouvelles envies artistiques, il revient sous son patronyme « Isidore » et son projet « Monde moderne ».
Dans sa nouvelle démarche artistique, Quentin ne renie pas ses années pop Indie développées avec Pastel Coast mais il explore aussi tout ce qui a nourri son âme d’artiste : la pop française des années 70 (Jacques Dutronc, Serge Gainsbourg, Michel Fugain, etc.) et dans une large mesure, la Brit pop des Beatles et le rock anglais des années 90 avec particulièrement les groupes Oasis, Sun, etc. C’est quasiment un réflexe pour celui qui « baigne dans la culture musicale anglaise depuis tout petit ». « Il y a un certain revival autour de ces groupes anglais, souligne Quentin, et mon projet est de relier ces deux mondes : la pop française et le rock anglais de cette époque ». Il a choisi de chanter en français sur ce premier album.

De multiples sources d’inspiration
Le projet reflète aussi toutes les formes d’inspirations qui animent Quentin Isidore. L’architecture (il travaille dans l’urbanisme et l’aménagement du territoire) notamment, y occupe une grande place. La chanson Le Corbusier fait d’ailleurs référence au grand architecte français. On trouve aussi l’empreinte du peintre Matisse avec un choix volontaire de couleurs chaudes et de motifs psychédéliques dans les visuels du projet. Le chanteur aborde des questions philosophiques et politiques qui animent ce monde si compliqué qui est le nôtre aujourd’hui.
Fier d’être boulonnais
Mais Quentin est aussi un grand amoureux de sa ville. « Je suis très attaché à Boulogne et j’aime mettre en avant tout ce qui fait son charme. » Et puis, il y a le foot et l’USBCO, dont le chanteur est un fervent supporter « à l’instar de Liam Gallagher (leader du groupe Oasis) qui est fier de son équipe de Manchester, je suis un grand fan de l’ambiance du stade de la Libé, mon rêve d’enfant était d’y jouer en concert ».
En parlant de concert, « Isidore » écume déjà les scènes intimes parisiennes avec une équipe 100 % boulonnaise sur scène : Frédéric Rondeau à la Basse (et chœur), Lucas Anquez aux percussions, François Bodart à la batterie, Simon Cadart à la Guitare (et chœur) et Quentin Isidore - voix et guitare. Le groupe jouera à Leads en Angleterre le 7 décembre, au D.N.D. à Dunkerque le 19 décembre, à Lille le 19 février et à la Cave de Monsieur Guy à Boulogne, le 22 février. L’EP Monde moderne est sorti sur les plateformes le 17 octobre dernier.










