Les bienfaits du HIIT : High Intensity Interval Training
Afterburn effect, ce sont les mots magiques, le mantra du HIIT : un entraînement sportif court et intense ponctué de phases de récupération réduites, qui permet de tonifier la silhouette rapidement. On vous explique.


Une séance de sport courte mais intense serait plus efficace que des séances d’une ou deux heures ? Il semblerait bien que ce soit la tendance du moment.
Mais le HIIT, ça correspond à quoi exactement ? En résumé, tu dois faire des exercices physiques difficiles à fond pendant (par exemple) 30 secondes, et tu reprends ton souffle pendant 20 secondes. Tu alternes ainsi un round de 6 exercices et tu fais trois tours (minimum). Un processus qui doit logiquement nous faire perdre beaucoup de calories après la séance, grâce au fameux effet «brulage de graisse continu». Attention, tu dois maîtriser les anglicismes car on va te parler de Climber, de squats, back (dos), Dumbbell curl (flexion des avant bras), etc. Parce que dans le HIIT, on n’a pas le temps de parler français correctement, ce serait trop long...
L’effet magique du truc, c’est que nous perdons des calories pendant et après l'effort, car le corps doit récupérer de la séance intensive qu'il vient de subir. L'effet est mécanique et la plus grande partie des graisses brûlées l'est d'ailleurs après l'entraînement. Nous avons une «dette d’oxygène» que notre corps doit rembourser en brulant des calories.
Nouveau non, effet de mode oui !
Des efforts très intenses sur un temps court, les exercices étant entrecoupés d'une faible récupération, ce n’est pas vraiment une nouveauté. L’Interval training (ou le HIIT) nous vient en fait du monde de l’athlétisme. En 1959, deux chercheurs allemands (Reindell et Roskam) se sont intéressés à cette méthode d’entraînement qu’Emile Zatopek avait déjà expérimentée, dans les années 50, en faisant des entraînements de 100 x 400 m en 80 secondes (environ 80 % de sa VO2 max = abréviation de "consommation maximale d'oxygène"). Il fut d’ailleurs, champion Olympique sur 5 000, 1 0000 et marathon aux Jeux d’Helsinki en 1952.
C’est le chercheur américain Fox, qui dans les années 90 met le doigt sur l’intensité de la période d’effort. En effet, pour lui cette méthode d’entraînement n’est pleinement efficace que si les efforts sont intenses et courts.
Un effort mieux supporté par tous
Cette méthode a été évaluée sur de jeunes obèses et il s’avère en effet que ce type d'effort bref et intense est mieux perçu que des efforts physiques longs et souvent décourageants.
Des séances de sport de dix à quinze minutes peuvent donc être très efficaces. Le tout est de les pratiquer régulièrement et d’axer plutôt sur l’intensité. Cela pousse le corps dans ses retranchements et l’oblige à des adaptations cardio-musculaires. En effet, le métabolisme de base s'accélère dans les 24 heures après l'exercice, le nombre de calories brûlées au repos est donc légèrement supérieur à ce qu'on avait avant la séance.
Comment le pratiquer ?
Le mieux est de le faire chez soi, en suivant des cours en ligne ou avec un coach privé et surtout avec régularité. Au bout de dix semaines de pratique de HIIT environ, et trois séances maximum hebdomadaires, on peut espérer voir des résultats sur la silhouette : celle-ci devient plus tonique. Mais la règle reste la même que pour tous les sports, cet amincissement ne saurait être lié uniquement à l'activité physique. Une alimentation saine et équilibrée reste un complément indispensable à cet entraînement qui doit devenir une routine.