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Selon les scientifiques, le câlin peut nous sauver

En ce saint jour des rapprochements, zoom sur les bienfaits de l’art d’enlacer

Temps de lecture: 3 min

Un peu étrange de parler de câlins quand on vit depuis bientôt un an dans une bulle de « distanciation sociale ».

Avouez que ça vous est déjà arrivé

Vous vous souvenez certainement de ces fameux « free hugs », ces étreintes distribuées gratuitement dans la rue par de parfaits inconnus au début des années 2000. Observez la réaction des participants après l’étreinte. Leur visage est illuminé, leurs yeux pétillent, un peu comme par magie.

Curieux, non ?

Pas tant que ça. Référons-nous à notre expérience personnelle. Nous avons tous connu cette sensation de sérénité et de force retrouvée après avoir enlacé quelqu’un que l’on apprécie, un ami, un parent, son amoureux, un collègue, son spitz nain, son chat persan… Bein, oui. Chacun son kiffe.

photo Pixabay
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Peter, veuillez, je vous prie, me faire parvenir le dossier relatif aux câlins

Des recherches très sérieuses ont été menées sur le sujet. Résultat : ne perdez plus aucune seconde et câlinons-nous puisqu’une accolade sincère et tendre de 20 secondes minimum libère une hormone très complète, appelée l’ocytocine. Cette hormone est celle de l’attachement, de la confiance, du bonheur et de l’amour. Bref, un concentré de bonnes choses.

L’ocytocine, ce « nectar de guérison » pour la chercheuse suédoise Kerstin Uvnäs, agira comme un tranquillisant qui calmera l’anxiété et la dépression. Cette hormone boostera également son empathie, sa générosité, et sa confiance en soi et en les autres.

Un scientifique américain, Sheldon Cohen, va encore plus loin. Selon lui, « un câlin par jour devrait suffire pour traverser l’hiver ! ». C’est dire son impact positif sur le corps et l’esprit. Un peu comme le sport, finalement. Sauf que les câlins ne demandent que très peu d’énergie, et aucun équipement.

photo Pixabay
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Comment se rapprocher subtilement de Jean-Baptiste ?

Son regard vous transperce. Le son de sa voix vous fait frémir. La prononciation de son prénom vous met dans un état second. Il/elle vous plaît mais vous ne savez comment l’approcher.

La journée internationale des câlins est le prétexte idéal pour enlacer l’être qui vous subjugue. Servez-lui les arguments scientifiques présentés dans cet article.

«  Hey, salut J-B. Ça ne te dérange pas que je t’appelle J-B ? Au fait, j’ai lu ça, ce midi… Tu savais qu’une accolade de 20 secondes t’évitera de tomber malade et de choper ce fichu Covid-19 ? C’est prouvé. D’ailleurs, j’ai quelques minutes devant moi, si ça te dit, come on… ».

Sûre que ça passera crème. Bonne chance !

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