Pastel Coast, les Boulonnais du Main Square Festival

Ils étaient six musiciens quand ils ont gagné le tremplin, ils ne sont plus que trois aujourd’hui mais toujours à la hauteur du défi que peut représenter une scène du Main Square.

Le groupe Pastel Coast aujourd’hui, c’est Quentin Isidore, leader, chanteur et guitariste, Ingrid Letourneau aux synthés et Benjamin Fiorini à la batterie. Il s’inscrit dans le courant de l’Indie Pop. Une musique instrumentale à la ligne claire.

Une tonalité pop-folk avec une rythmique très présente, et le chant en anglais. Un son dans l’air du temps qui s’inspire du groupe français Phœnix mais avec une touche plus «solaire», plus éthérée. Si vous avez fréquenté le festival du Poulpaphone l’an dernier, vous n’avez pas pu les manquer.

À dire vrai, le groupe constitué en 2018 par Quentin Isidore trace son bonhomme de chemin. Ils ont également remporté le tremplin du Printemps de Bourges et jouent beaucoup sur des scènes anglaises et parisiennes (au Supersonic, au Trabendo) : « Paradoxalement, nous sommes sûrement plus connus à Paris et en Amérique du Sud qu’à Boulogne », sourit Quentin. Ils ont quand même fait pas mal de festivals dans la région : en Nord Beat, Rock en stock, le Coda à Bondues, le Poulpaphone en 2021 et le Mains Square donc, cet été.

En formation resserrée

Passer de six à trois les aura tout de même obligés à se réinventer quelque peu : « On a dû réorchestrer tous les morceaux, revoir les arrangements. À trois, c’est plus minimaliste forcément au niveau des instruments et du coup on a rajouté plus d’électronique, mais toujours pas d’ordi », nuance Quentin. « De toute façon, on va sûrement mettre plus d’électro dans notre prochain album, ça nous semble évident. »

En vérité cette réorganisation n’entrave en rien leurs projets. Les objectifs qu’ils s’étaient fixés restent les mêmes et le Main Square en était assurément un qu’ils ont atteint.

En accord avec ses collègues, ces objectifs sont fixés de façon déterminée par Quentin Isidore qui imagine une belle carrière pour le groupe et qui porte de fait plusieurs casquettes, dont celle de manager. « Cette année, on est allé chercher les festivals, développe Benjamin Fiorini. Après le Main Square, il nous faudra valider l’essai en décrochant des festivals encore plus importants comme Les Vieilles charrues par exemple, ou sur le Boulonnais, être sélectionnés pour le FCO… »

Le prochain objectif dans le viseur du trio aujourd’hui serait de décrocher une première partie de tournée d’un artiste renommé : « Dans l’idéal, on aimerait bien être la première partie de notre modèle, Phœnix… »