Nord-Pas-de-Calais : quand les vélos et le matériel sportif s’achètent aussi en seconde main
Decathlon développe, depuis 2018, des rayons « seconde vie » : un service à la fois pour faire des économies, mais aussi pour consommer plus durable et inciter la pratique d’un nouveau sport. On vous explique comment ça fonctionne.


La seconde main ne concerne pas seulement les vêtements. Chez Decathlon, depuis 2018, on peut aussi faire ses achats en occasion. Ce service est possible pour le matériel sportif, comme les vélos, le matériel de pêche, de fitness, de musculation, d’équitation… Tout sauf les vêtements ou les casques, par exemple, pour garantir une sécurité optimale.
Le matériel le plus demandé ? Le vélo, bien sûr. « C’est le matériel qui est le plus demandé car c’est aussi un budget pour les familles », explique Thomas Lobstein, directeur de Decathlon Lens, l’une des enseignes de la marque la plus avancée dans la seconde vie. Pour preuve, banderoles et grands panneaux verts affichent ce service, à l’intérieur et à l’extérieur du magasin.
Un service qui est la prolongation de l’événement Trocathlon, qui existe depuis 1986. « Avant, c’était un moment unique par an. Les personnes devaient attendre pour vider leur garage et ne pas rater le rendez-vous. Là, avec le service seconde vie, ça se déroule toute l’année. C’est plus pratique et c’est dû à l’évolution et aux besoins de la société. » En 2022, 300 000 objets et matériels sportifs ont été vendus en seconde vie chez Decathlon, au niveau national. Preuve en est que la demande est forte.
Comment ça fonctionne ?
Il suffit simplement de ramener son matériel, même datant de plusieurs années et sans ticket ou carton, de la marque Decathlon ou d’une autre marque, et de le faire vérifier par un spécialiste du sport, en magasin. « Il regardera avec le client si le matériel est en bon état et vérifiera les points de sécurité selon un cahier des charges. Ensuite, il proposera un prix de reprise au client. Si le prix ne l’intéresse pas, le client peut repartir avec. S’il souhaite nous le vendre, on terminera les réglages pour que le matériel sportif soit tout à fait sécuritaire et on le mettra en rayon seconde main », détaille Thomas Lobstein.
Le revendeur repartira avec un bon d’achat du magasin ou un virement bancaire, en instantanée. Pour l’acheteur, c’est l’occasion de faire des économies, « on peut avoir jusqu’à 50 % moins cher selon l’état du matériel par rapport à du neuf ». Mais c’est aussi l’occasion de consommer plus responsable et de favoriser la pratique d’un sport. « Ça permet à des personnes, qui veulent s’essayer à un sport, d’acheter du matériel moins cher et de pouvoir le revendre si cela ne lui convient pas. » Une garantie de deux ans est accordée à l’ensemble des produits.
Selon les enseignes, l’offre seconde vie est plus ou moins grande et s’adapte selon les pratiques et les sports locaux. À chacun de trouver son bonheur !