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On a visité la nouvelle expo du Louvre-Lens sur les Mondes souterrains et c’était impressionnant

Une nouvelle exposition temporaire a été inaugurée au musée du Louvre-Lens. Intitulée, Mondes souterrains, 20 000 lieux sous la Terre, elle sera visible jusqu’au 22 juillet. Un vrai coup de cœur !
Par Gwendoline Plée et Noémie Magniez
Temps de lecture: 1 min

La nouvelle exposition temporaire du Louvre-Lens intitulée « Mondes souterrains, 20 000 lieux sous la Terre », est visible jusqu’au 22 juillet. 200 œuvres, depuis l’Antiquité à l’époque contemporaine, sont à contempler autour des mondes souterrains qui ont nourri l’imaginaire des civilisations au fil du temps. « La perception des mondes du dessous oscille entre mort et fertilité, ignorance et savoir », indique le musée. Une véritable plongée sous terre à ne pas rater.

La descente sous terre

Si le visiteur tend l’oreille lors de son passage dans l’arche qui mène sous terre, il pourra entendre les bruits qu’il pourrait y avoir au centre de la Terre. Par la suite, c’est la gardienne des mondes souterrains qui accueille le visiteur : La Sibylle d’Érythrée de Jean-Jacques Caffieri. Plusieurs autres tableaux comme Vue de la caverne des géants près de Saillon de Gustave Courbet ou Le Gouffre d’Alphonse Mucha nous montrent l’ambivalence des mondes souterrains.

Cratère, de Christo Javacheff, 1960.
Cratère, de Christo Javacheff, 1960.

Le rapport avec la mort

Lorsque l’on évoque les mondes souterrains, on pense immanquablement à la mort. Cet aspect est donc naturellement abordé dans l’exposition. La Traversée du Styx par Charon nous accueille sur cette thématique avec plusieurs tableaux et sculptures.

La Pensée aux absents, André Devambez, 1924.
La Pensée aux absents, André Devambez, 1924.

La taphophobie (la peur d’être enterré vivant) est, elle aussi, abordée par les photographies de Valérie Belin et de Maurizio Cattelan. Plus loin, on peut voir un imposant sarcophage égyptien.

La mort est un des aspects abordés dans la nouvelle exposition.
La mort est un des aspects abordés dans la nouvelle exposition.

Les ressources de la terre

Un cabinet de curiosité autour de toutes les ressources de la terre, comme les pierres précieuses et les fossiles, est aussi mis en place dans l’exposition.

Le cabinet de curiosité se situe au milieu de l’exposition.
Le cabinet de curiosité se situe au milieu de l’exposition.

La remontée vers la lumière

L’exposition se termine par un retour frappant et parlant à la lumière. Le visiteur se retrouve au sein du métro parisien.

L’exposition se termine au sein du métro parisien.
L’exposition se termine au sein du métro parisien.

Celui-ci marque une nouvelle frontière entre la vie et les mondes souterrains par le biais d’œuvres comme L’attente de Bilal Hamdad.

Une expo interactive

Ce qui rend cette exposition unique, c’est que le public est totalement immergé au sein des mondes souterrains. Par exemple, La Caverne de Platon de Yong Ping Huang est un gros monolithe de 58 m³ qui évoque le mythe de la caverne de Platon quand on glisse l’œil à l’intérieur… À découvrir !

Plus loin, on traverse le sanctuaire dédié aux nymphes, Nymphées d’Éva Jospin (voir photo principale), une œuvre représentant l’entrée d’une grotte sacrée. Impressionnant !

Humus, Giuseppe Licari, 2014.
Humus, Giuseppe Licari, 2014.

Enfin, le public peut passer véritablement sous une souche d’arbre, nous plongeant clairement sous terre… On est fan !

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