Le Musée de Flandre à Cassel présente sa nouvelle exposition sur Nicolas Eekman


Né à Bruxelles dans la maison de Victor Hugo, le 9 août 1889, Nicolas Eekman a été un peintre peu connu de son vivant. Une exposition en son honneur a lieu au Musée de Flandre, à Cassel, jusqu’au 8 septembre.
« Au XXe siècle, des nouveaux mouvements contemporains apparaissent comme le cubisme ou l’abstrait. Nicolas Eekman, lui, est un peu à contre-courant de tout cela, explique Cécile Laffon, directrice du musée. Avec cette exposition, on remet la lumière sur cet artiste injustement oublié. » Et si cette exposition voit le jour, c’est notamment grâce à une série de dons de Luce Eekman, fille de l’artiste.
Une rétrospective en cinq temps
Cette exposition est déclinée en cinq thématiques autour de l’art de Nicolas Eekman. La première partie fait découvrir les premières années de l’artiste, où il dessine, peint et grave des sujets inspirés de la campagne brabançonne, avant de s’essayer à différents styles au cours des années 1920.
Dans une deuxième salle, l’exposition met avant le lien étroit qu’il tisse avec la peinture flamande traditionnelle, à partir de la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Vient ensuite un zoom sur la thématique notoire de son art qui est le masque, le déguisement, le carnaval. Les tableaux de cette salle témoignent de l’influence du peintre d’Ostende James Ensor (1860-1949). Un artiste qui, comme Nicolas Eekman, ne se reconnaît dans aucun courant de son époque, expérimentant tout au long de sa vie différents styles. Les masques en particulier sont pour les deux peintres la personnification de l’hypocrisie des relations humaines.
La salle suivante s’attache aux portraits peints par l’artiste, démontrant l’importance du visage humain dans son art. Enfin, le dernier acte de l’exposition met en avant la carrière d’illustrateur et de graveur de l’artiste.