Nana’s on Waves, le trio féminin de surf, de Calais à Équihen
Pas toujours facile de trouver les conditions idéales pour surfer, alors quand l’opportunité se présente, il faut la saisir, pas de place pour les doutes ou l’appréhension, la peur du jugement… Surtout quand on est une femme. C’est en partant de ce constat que trois copines surfeuses de la Côte d’Opale ont créé leur association, Nana’s on Waves, en avril dernier.
Timea, Ambre et Emma se sont rencontrées grâce au surf, sur les plages d’Équihen et de Wimereux. « Le fait d’être toutes les trois ça nous motive pour aller dans l’eau, même si c’est très tôt, que l’eau est froide ou qu’il pleut. Avec cette petite équipe on s’entraîne les unes les autres. C’est pour ça qu’on s’est dit qu’il fallait qu’on crée notre association », raconte Timea.
Rassembler autour d’une passion commune
La trentenaire se définit comme « la maman du groupe », elle a découvert le surf pendant les cinq ans où elle a vécu dans le Pays basque. Arrivée dans le Pas-de-Calais, la « communauté glisse » et son esprit lui manquait. Même sentiment du côté d’Ambre, 24 ans, Wimereusienne d’origine. Elle a aussi forgé son amour et sa pratique du surf pendant ses études dans le sud-ouest de la France. « Quand on est déconnectées de notre passion on déprime. Cette asso c’est aussi une petite bulle où on se rassemble autour d’une passion commune. » Enfin Emma, 27 ans, complète le trio. Originaire de Normandie elle a souvent pratiqué le surf, d’autant plus que son compagnon est professeur à l’école de surf d’Équihen.
Et leur démarche plaît. Lors de leur premier événement, organisé fin avril, elles ont rassemblé une vingtaine de personnes, qui ont rejoint l’association. Elles souhaitent donner des conseils sur la pratique du surf, notamment pour savoir comment lire les conditions météo et maritimes propices. « C’est très technique ici ! Il faut prendre en compte la houle, la marée, le sens du vent par rapport à la côte. Alors quand tout est réuni on fonce, peu importe l’heure. La dernière fois c’était 5h du matin », sourit Timea. D’où l’importance du groupe. « Toute seule c’est parfois difficile de se motiver, se dire qu’on va sortir du lit si tôt »
En étant en groupe, elles se libèrent aussi un peu du regard des hommes. « Le surf c’est un monde assez masculin. Ils sont très gentils et encourageants mais parfois on peut avoir de l’appréhension à aller surfer seule. Il faut se battre pour les vagues », racontent Ambre et Timea.
Tous les niveaux sont acceptés
Pour rejoindre le groupe pas besoin d’être une grande surfeuse. « Certaines des filles n’avaient jamais surfé avant. Il y a tous les niveaux ! » En plus des sessions surf, les trois copines aimeraient aussi organiser des apéros, des ateliers pour découvrir les différents types de planches ou encore des cours de yoga et pilates sur les plages de la Côte d’Opale, de Calais à Équihen.
En pratique
Pour en savoir plus sur l’association et contacter Timea, Ambre et Emma, rendez-vous sur Instagram @nanasonwaves ou par mail nanasonwaves@gmail.com
