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Le musée de Boulogne-sur-Mer propose un tout nouveau parcours sur les mondes arctiques

Début juillet, le musée de Boulogne a inauguré son nouveau parcours permanent créé autour de l’art Inuit et des populations d’Alaska. Un cheminement artistique rarement présenté en France et en Europe.
Journaliste
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Le musée qui célèbre ses 200 ans cette année, ouvre une nouvelle page de son histoire et devient une référence sur l’art autochtone Inuit du Canada et de l’île Kodiak en Alaska avec son nouveau parcours sur les mondes arctiques.

En pleine révolution, le musée est en train de réinventer les parcours permanents de ses collections. La section grand Nord a été agrandie grâce notamment à deux donations d’importance effectuées par Madame Alice Rogoff et Messieurs Claude Baud et Michel Jacot.

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À cette occasion, le musée renouvelle la présentation de son exposition permanente. De l’Alaska au Grand Nord canadien, les sculptures en pierre, en verre ou en os, peintures, estampes et masques contemporains font écho aux pièces anciennes collectées dans les années 1870 par l’explorateur Alphonse Pinart. Ces œuvres témoignent des dynamiques de circulation, de réappropriation et de renouveau culturel à l’œuvre au cœur de l’Arctique.

Une nouvelle étape pour le musée

Enrichi de ces nouvelles collections, le musée de Boulogne ouvre une nouvelle page de son histoire en repensant son parcours sur l’Alaska. Il est agrandi et rebaptisé Mondes arctiques.

Ce parcours déployé sur cinq salles, se découpe en trois étapes : historique, avec les masques traditionnels, et uniques au monde, de la collection Pinart. Artistique, avec les œuvres des artistes contemporains d’Alaska, cédées par Alice Rogoff. Et enfin, découverte des œuvres d’art Inuit, du nord du Canada. La particularité de ces œuvres et qu’il n’y a pas de bois. Les artistes utilisent ce qu’ils ramassent, à savoir de la pierre (la serpentine), du bois de carribou, des os de baleine et, à de rares occasions, de l’ivoire de défense de morse. Ces œuvres s’attachent plus particulièrement à traduire une vision de l’au-delà et un idéal imaginaire créé autour de la nature.

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