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Un gobelet 100% écolo 100% Hauts-de-France

Ingénieure en textile, la Dunkerquoise Camille Deligne a mis au point un gobelet réutilisable et biodégradable en lin.

Temps de lecture: 2 min

C’est un gobelet. Il a l’aspect du carton mais au toucher, surprise, il est aussi résistant que son homologue en plastique ! Cette innovation, on la doit à Camille Deligne, ingénieure en textile, et à son père, Eddy. Tous deux ont travaillé à la conception d’un gobelet en lin, réutilisable mais aussi biodégradable.« Les gobelets en plastique qui sont distribués lors d’événements, de festivals, c’est très bien. Mais on s’est dit qu’il devait y avoir de la perte. Et dans une ville comme Dunkerque, certains doivent se retrouver dans la mer. » Le gobelet de Camille et de son père est réutilisable (et lavable), comme les gobelets en plastique. Il ne se dégrade que dans certaines conditions : forte humidité, forte chaleur… Soit s’il se retrouve, malheureusement, dans la nature. Camille et Eddy ne voulaient pas de matériaux issus du pétrole. En choisissant une fibre naturelle, le lin, mélangée à des matériaux biosourcés, ils ont créé une véritable alternative écologique au bien connu gobelet en plastique.

Le lin est transformée en fibre, puis est mélangé à d’autres matériaux avant de devenir un gobelet.
Le lin est transformée en fibre, puis est mélangé à d’autres matériaux avant de devenir un gobelet. - Anne-Laure Petit-Hénon

Fabrication Hauts-de-France, un trajet de 600 km

La fibre de lin a été une évidence pour Camille. « La France est le premier producteur mondial et la région est bien représentée. Et on voulait faire quelque chose de cohérent, notamment en travaillant local. » Le fournisseur de lin est la famille Van Robaeys, à Killem. « Entre la matière première et la vente, il n’y a pas plus de 600 kilomètres, c’est un produit qui voyage peu. »

D’ici la fin de l’année, Camille et son père recevront leurs premiers gobelets. Pourra commencer la phase de commercialisation : « On la gérera en direct pour la vente en gros. On a déjà eu des demandes de particuliers pour savoir où les acheter. Des commerces 0 déchet ou de vrac se sont spontanément proposés pour les vendre dans leurs boutiques, on verra comment ça évolue. » Un projet écolo et régional plein de promesse !

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