Accueil Tendances & Co

Comment était perçu le sentiment amoureux au Moyen Âge ?

Samedi 15 et dimanche 16 février à 11h et 15h la Saint Valentin s’invite dans le centre d’interprétation d’Azincourt avec un programme varié.
Journaliste
Temps de lecture: 2 min

Y avait-il un sentiment « amoureux » au Moyen Âge » ? Quel était le rôle des troubadours ? Comment était perçu le mariage ?

Toutes les réponses à ces questions lors d’une journée spéciale avec deux visites guidées sur l’amour courtois médiéval. L’amour au Moyen Âge n’aura plus aucun secret pour vous !

À la suite de votre visite, saisissez-vous de votre plume d’oie et de votre parchemin lors d’un atelier de calligraphie ! L’occasion d’apprendre à écrire comme à l’époque médiévale et avec les mêmes outils.

Et pour finir sur une pointe d’humour et de fantaisie, essayez-vous au «quiz de l’amour» ! Serez-vous plutôt Charles VI, Charles d’Orléans ou Henry V ?

Informations : 03.74.63.00.24 - contact@azincourt1415.com - www.azincourt1415.com

Tristan et Iseut jouent aux échecs et boivent le philtre d’amour à bord d’un navire.
Tristan et Iseut jouent aux échecs et boivent le philtre d’amour à bord d’un navire. - Enluminure du Tristan de Léonois, 1470, BnF, département des manuscrits, ms. Français 112, fo 239 ro.

Le saviez-vous ?

Qu’est-ce que l’amour courtois ?  Au sens strict, l’expression elle-même n’est pas médiévale, elle a été proposée pour la première fois en 1883 par un philologue et professeur au collège de France, Gaston Paris. « L’amour courtois » est donc une forme littéraire qui s’est développée dans l’environnement des cours seigneuriales et princières à partir de la fin du XIe siècle. Cette littérature, c’est celle des troubadours et des troubadouresses, des hommes et des femmes qui ont inventé une poésie amoureuse d’un genre nouveau, celle de la fin’amor, de l’amour pur, pour employer un mot qui leur appartient. Mais pour coller davantage à la diversité littéraire, on peut distinguer au moins trois types d’amour courtois : la fine amor, l’amour idéaliste des troubadours qui met « le raffinement, la patience et l’ascèse » au cœur de la relation ; la bone amor, plus apaisée et stable qui se confond largement avec l’amour conjugal et la fol amor, celle de la passion dévorante qui s’incarne dans le couple Tristan et Iseut, par exemple.

Lire aussi

Contenus sponsorisés

A lire aussi

Voir plus d'articles

À la Une

Voir plus d'articles