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Esthéticienne dans un spa de luxe, la Calaisienne Mathilde Boulogne s’épanouit au Canada

Depuis son départ pour le Canada, la Calaisienne Mathilde Boulogne vit une aventure hors du commun. Esthéticienne au prestigieux Château Frontenac, elle s’épanouit dans son métier auprès d’une clientèle haut de gamme. 
Journaliste
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Depuis son départ pour le Canada, le 26 janvier 2024, Mathilde Boulogne a entamé une aventure unique. Après un petit retour en France, elle est retournée au pays des caribous le 20 janvier dernier pour une année supplémentaire, grâce au Programme Vacances-Travail (PVT), qui lui permet de travailler là-bas.

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La Calaisienne est esthéticienne au prestigieux Château Frontenac, au Moment Spa, dans la ville de Québec.

Une clientèle prestigieuse

Dans cet établissement renommé, Mathilde propose des soins du visage, du corps, des manucures, pédicures et gommages. Mais son travail a une dimension peu commune : elle accueille une clientèle fortunée, parfois célèbre. « Il y en a certains que je ne connais pas, mais qui sont très connus au Québec. D’autres sont mondialement célèbres. Je n’ai pas le droit de citer leurs noms, mais il y a des personnalités politiques, des athlètes, des chanteurs, des influenceurs, des figures de la télé-réalité… Ce sont finalement des clients comme les autres. Il faut fournir dans tous les cas des prestations de qualité. La différence, c’est qu’il y a de temps en temps des gardes du corps ou des caméras dans la pièce. Mais tout le monde est accessible, ils ne me prennent pas de haut, et j’arrive sans difficulté à leur parler. »

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Originaire de Tournehem-sur-la-Hem, Mathilde a suivi des études en esthétique au lycée Saint-Pierre avant de poursuivre dans une école de massage à Dunkerque. Elle a ensuite travaillé deux ans comme praticienne spa à Arras. Mais un jour, encouragée par son père, elle a choisi de franchir le pas et de traverser l’Atlantique. « J’avais super peur, surtout que, quand je suis arrivée, je n’avais pas de logement et je ne connaissais personne. »

Un avenir canadien

Peu à peu, elle s’est adaptée, grâce à ses collègues et aux rencontres qu’elle a faites. « Et à vrai dire, ça ne manque pas trop. Il y a quand même ma famille à qui je pense beaucoup… et puis le pain et le fromage ! Ça coûte super cher ici. Mais les gens sont tellement ‘chills’ (ndlr : tranquilles, calmes). Je me sens beaucoup plus en sécurité et je n’ai jamais eu de problème quand je sors le soir. »

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Aujourd’hui, Mathilde ne se contente plus de vivre une expérience temporaire. Elle envisage de s’installer durablement au Canada. « Je vais faire une demande de résidence permanente. Ma directrice est française et elle a réussi à l’obtenir. » Son parcours, entre audace et adaptation, montre comment une décision peut redéfinir une vie.

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