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Près de Lille, les Amazones du Désert aident les femmes à se relever après un cancer du sein

Basée dans la métropole lilloise, l’association rassemble des femmes et des hommes touchés par le cancer du sein autour d’un même moteur : le mouvement.
Par Louise Ben-Bachir
Temps de lecture: 2 min

Créée il y a trois ans et demi par une kinésithérapeute libérale de la métropole lilloise, l’association Amazones du Désert s’est donné une mission : promouvoir l’activité physique pour les femmes et les hommes touchés par un cancer du sein.

Tout a commencé avec deux patientes et un défi trekking au Maroc. Depuis, l’initiative s’est transformée en véritable aventure humaine et sportive. Aujourd’hui, l’association compte 29 adhérents et multiplie les projets : marche, aviron adapté l’Avirose sorties nature sur le territoire des Hauts-de-France.

« On veut montrer que l’activité physique est accessible à tous, même pendant ou après les traitements », explique la présidente Sophie Franciny. « La marche, c’est à la portée de tout le monde. C’est simple, pas cher, et surtout, c’est prouvé : bouger améliore la récupération. »

L’association ne se contente pas d’organiser des sorties locales. Elle prépare aussi de grands défis : après un premier trek au Maroc, une expédition à l’île de la Réunion est prévue prochainement. Douze femmes partiront pour onze jours d’effort et de partage, avec un niveau de difficulté évalué à 4 sur 5. Les participantes ont entre 29 et 55 ans, toutes avec des parcours de vie différents mais une même envie : se dépasser ensemble.

Les Amazones participent aussi à des manifestations régionales et à des événements sportifs comme le championnat Avirose à Paris, en janvier dernier. En parallèle, elles mènent des actions de prévention et de sensibilisation autour du cancer du sein, pour informer et répondre aux questions du public.

Cet été, les membres de l’association se sont lancées un nouveau défi : parcourir le GR120, le long du littoral nordiste. Un moyen de rester visibles, d’inspirer d’autres femmes et de rappeler qu’après la maladie, la vie continue en mouvement. Les nouveaux adhérents sont toujours les bienvenus.

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