Connaissez-vous ces 10 mots les plus recherchés en 2025 dans le dictionnaire en ligne Le Robert ?

Quand les mots résument l’actu ! Le dictionnaire en ligne Le Robert a dévoilé les 10 mots les plus recherchés en 2025. « Entre polémiques politiques, tensions géopolitiques et débats de société, les mots que nous employons révèlent les préoccupations de notre époque », analyse-t-il. Les connaissez-vous ?
Masculinisme
Pour ceux qui ont regardé la série sur la plateforme Netflix « Adolescence », ce mot ne vous est pas inconnu. Masculinisme est un mouvement cherchant à promouvoir les droits des hommes et leurs intérêts dans la société, au détriment de ceux des femmes… Ce mot a fait un bond de + 800 % en 2025. Ce mouvement, inquiétant, se développe de plus en plus sur les réseaux sociaux. Des influenceurs disent très ouvertement suivre ce mouvement, notamment sur TikTok.
Conclave
Un conclave est l’assemblée des cardinaux réunis pour élire un nouveau pape. Ce mot a fait l’actualité à la mort du pape François, le 21 avril, mais aussi le 14 janvier, quand l’ancien Premier ministre, François Bayrou, a annoncé l’organisation d’un « conclave » de trois mois pour réviser la réforme des retraites.
Wesh
Le mot wesh est très recherché sur le dictionnaire car il sert en même temps à interroger, à saluer et à marquer différentes réactions. « Wesh, salut ! », « Ça va ou quoi, wesh ? », « Tu fais quoi, wesh ? » Bref… Autant d’expressions où l’employer, surtout par la jeune génération.
Eugénisme
Eugénisme désigne l’étude et la mise en œuvre de méthodes visant à « améliorer » l’espèce humaine par sélection génétique. Ce mot a fait l’actualité lors de l’adoption de la proposition de loi relative au droit à l’aide à mourir ou encore via les propos récurrents de Donald Trump sur les « bons gènes »…
Entrisme
Le terme « entrisme » vient du trotskisme et provient du vocabulaire politique. Il désigne la technique d’influence consistant à faire entrer des personnes dans un groupe pour le noyauter (l’infiltrer pour le désorganiser ou d’en prendre le contrôle).
Ce mot a fait l’actualité avec le rapport controversé sur l’influence des Frères musulmans en France, présenté en Conseil de défense le 21 mai.
GO
Ce n’est pas vraiment le même « go » que « top départ », mais il signifie « allez ! » et provient de « to go » en anglais. Ce petit mot a fait parler de lui avec une histoire qui s’est déroulée au Canada, le 24 avril. En effet, la Société de transport de Montréal a retiré le slogan « Go Habs Go » de ses autobus à la suite d’une plainte transmise à l’Office québécois de la langue française car, selon lui, le slogan ne respectait pas la Charte de la langue française. Ce slogan était notamment scandé par les supporters du Club de hockey Canadien.
Gougnafier
Avec ce mot, vous aurez appris une nouvelle insulte, certes un peu désuète. Gougnafier signifie « bon à rien » ou « insignifiant ». Cette insulte a été dite le 11 juin, au Sénégal. « Moustapha Diakhaté, ancien chef de cabinet du président Macky Sall, a en effet été poursuivi pour « offense au chef de l’État » après avoir traité de « gougnafier » l’actuel président Bassirou Diomaye Faye, lui reprochant son ignorance du protocole républicain », explique Le Robert.
Séditieux
Séditieux signifie qui incite à se révolter. Ce mot a été mis en avant par le Rassemblement national qui a lancé un appel à manifester, en avril, pour soutenir Marine Le Pen, condamnée à l’inéligibilité. Jean-Luc Mélenchon avait alors dénoncé le « risque séditieux » de cette manifestation.
Submersion
On l’entend beaucoup à la météo avec les risques de vagues-submersions lors de fortes tempêtes. En effet, submersion signifie, à l’origine, un naufrage ou une noyade, du Latin submergere qui veut dire « engloutir ». Ce mot a été de nombreuses fois recherché après les propos tenus par Bayrou, l’ancien Premier ministre, qui disait sur un plateau de télévision, en janvier dernier, qu’il y avait un « sentiment de submersion » à propos de l’immigration.
Vassal
Le mot « Vassal » est un terme féodal désignant un homme lié à un seigneur et qui possède un fief, un domaine. « Son usage moderne évoque une relation de dépendance politique ou économique », explique Le Robert. Ce mot a intrigué les Français le 28 février lorsqu’Emmanuel Macron a appelé les Européens à refuser la « vassalisation heureuse » vis-à-vis des États-Unis et le 15 avril, quand le vice-président américain James David Vance a déclaré que l’Europe ne pouvait être un « vassal permanent » des États-Unis.










