Cette dame est à l’origine d’une première en France

Cette dame, c’est Hélène Taquet, à l’origine de la Journée de la Fleur Française, une première dans l’Hexagone.

Hélène Taquet est la co-fondatrice du Collectif de la Fleur Française.

Par Mathilde Dambuyant

Publié: 09/06/2021 - 21:08

Temps de lecture: 2 min

Que se passe-t-il ?

La Journée de la Fleur Française, une première en France, se déroulera dimanche 27 juin.

Une réalisation des Feuilles Sauvages (62)

Qu’y fera-t-on ?

Plusieurs événements sont programmés : des chasses aux bouquets, des ateliers, des portes ouvertes, des banquets…

Et dans le Nord et le Pas-de-Calais ?

Une dizaine de lieux participent à la Journée. Tous proposeront une chasse aux bouquets, qui consiste à faire le bonheur d’un inconnu grâce à des bouquets de fleurs déposés dans des lieux publics.

Ok, c’est bien beau tout ça, mais… À quoi ça sert ?

Le but est de célébrer et de valoriser la fleur française, locale et de saison. Cette action collective et nationale est portée par le Collectif de la Fleur Française, une asso d’utilité publique composée de grossistes, d’horticulteurs, de fleuristes, de décorateurs d’événements… Le Collectif est co-fondé par Hélène Taquet, agricultrice, paysagiste et fondatrice de Popfleurs.

Un atelier floral, par Sème Ferme Floral.

Comment ça se passe, alors, cette chasse aux bouquets ?

Chaque membre du Collectif compose une dizaine de bouquets, et imagine un parcours autour de son lieu de travail pour disperser ses bouquets le 27 juin. Avec cette chasse aux bouquets, ils offrent à chacun la possibilité de découvrir la diversité des fleurs françaises tout en s’amusant et surtout en emportant un souvenir de cette journée. Les indications seront données le Jour J sur l’Instagram du professionnel participant, sur celui du collectif et sur le site du collectif.

Jolies tulipes du Gaec Laude Lucas de Sailly-lez-Cambrai

Il suffit !

Le Collectif en a assez de constater qu’en France, encore 85 % des fleurs coupées sont importées. C’est pourquoi il encourage le retour des terres horticoles, soutient l’agroécologie, les savoir-faire, s’engage pour la protection de la biodiversité… Elle insiste aussi sur le fait que la floriculture contribue au retour et au développement de l’économie rurale.