Festival de la Côte d’Opale : Yolo va mettre le feu à l’éperon !


Le FCO (Festival de la Côte d’Opale) continue sa mutation sur un mode 100 % festival, en choisissant cette année de jouer tous ses concerts en extérieur, sur le site de l’éperon sur le port de Boulogne-sur-Mer, et en proposant le meilleur de la scène française actuelle.
Du 10 au 13 juillet, 4 soirées et 4 ambiances vraiment différentes vont rythmer ce rendez-vous estival devenu incontournable sur la Côte d’Opale. « Et ces plateaux laissent de plus en plus la part belle aux artistes régionaux ! » précise Lisa Torrés, programmatrice du festival.
C’est comme ça que les Boulonnais du groupe Yolo se sont vus proposer la première partie de Hubert Félix Thiéfaine et de Matmatah sur ce qui sera sans conteste, la soirée rock du festival.
Yolo s’est créé en 2019. C’est une formation de 8 musiciens qui arborent un style rock instrumental très festif grâce notamment à l’apport des cuivres. C’est sur scène que le groupe puise toute sa force. En live, en osmose avec le public.
Nous avons rencontré Yohann Ducamp, chanteur et musicien et Christophe Hénon, le chanteur et le compositeur du groupe.
Vous vous attendiez à être sollicités par le FCO ?
Yohann Ducamp : « Ça avait déjà failli se faire l’an dernier mais là c’est acté. Et c’est une grosse chance d’être sur ce plateau-là ! »
Le fait que ce soit avec Thiéfaine et Matmatah ça vous a décidé ?
YD : « Oui ! Ça colle avec notre style. C’est vrai qu’on se reconnaît un peu plus en Matmatah mais Thiéfaine va être en formation plutôt rock donc je pense que ça va être dynamique aussi. On sera surpris ! »
Vous êtes prêts ?
YD : « On n’a qu’une demi-heure, ça va être vraiment timé. On a travaillé notre set pour envoyer tout de suite. Et même si les morceaux on les connaît bien et qu’on les joue depuis longtemps, il va falloir y aller. Ça reste un challenge. »
Christophe Hénon : « On va avoir beaucoup de monde devant nous, il va falloir enchaîner très vite les morceaux. Une demi-heure, c’est 6 chansons max. Face au public, ça va être tout ou rien ! On va démarrer avec “Mon verre” je pense. Mais bon on ne va pas vous dévoiler tous nos secrets non plus (rires), on garde la surprise pour notre public. »
C’est votre première grande scène ?
YD : « On a été plongés dans le grand bain dès le début puisque notre première scène tout de suite après la formation du groupe c’était avec Marcel et son orchestre (un autre groupe de musiciens boulonnais, ndlr). C’était formateur !
YD : «En 2022 on a aussi participé au festival Citadelle en bordée à Dunkerque. Une belle rencontre avec le public. On était à l’aise avec l’ambiance générale de ce festival.»
En 5 ans, il y a eu une évolution dans votre style ?
CH : « On n’a pas vraiment de style. On n’essaye pas de se ranger dans quelque chose en fait… Ça peut être rock ou un peu plus hispanisant, avec un peu de Ska… dès que ça nous plaît on joue en fait.»
YD : il y a eu une évolution dans les arrangements plutôt. On est très mélodieux ensemble, les apports de chaque musicien ça nous porte, ça nous donne d’autres idées et on avance comme ça, au feeling.
CH : «Oui c’est ça. Il y a un truc un peu brut qui arrive et chacun l’étoffe à sa façon.»
Vos projets ?
YD : « Sortir un 2e album (le 1er c’est L’ivre de vie) mais il faut arriver à le financer. On est un groupe scénique. Ce qui nous correspondrait le mieux ce serait un album live mais pour cela il faut faire beaucoup de scènes... »
C’est une passion ou un travail ?
YD : «moi c’est mon travail aujourd’hui car je suis intermittent du spectacle mais c’est la passion qui nous réunit. On joue 1 à 2h chaque semaine, c’est pas évident de se réunir à 8 mais on y arrive parce qu’on est comme une famille.»