On en sait un peu plus sur la vingt-cinquième édition de l’Arras Film Festival


Les équipes de l’association Plan-Séquence, présidée par Sébastien Doco, ont dressé le bilan de l’année venant de s’écouler, tentant de garder la tête hors de l’eau malgré les défis de ces dernières années...
Outre les rendez-vous bien installés tels que Mes Films de Chevet, le Ciné-Littérature ou encore le Ciné-Junior, notons la bonne santé des séances scolaires et des ateliers en découlant, de même que la belle marge de progression du Festival Off de l’Arras Film !
Du 8 au 17 novembre
Nerf de la guerre, l’Arras Film Festival permet à Plan-Séquence d’être optimiste quant à l’avenir, les chiffres de la fréquentation se rapprochant davantage du record de 2019 avec une 24e édition attirant 48 305 spectateurs. Ce qui laisse présager une cuvée 2024 prometteuse, d’autant plus qu’elle sera synonyme du vingt-cinquième anniversaire de ce qui est devenu un événement à l’échelle européenne.
Eric Miot, son délégué général, a d’ailleurs profité de l’Assemblée Générale pour en dévoiler les premiers contours, révélant son affiche (l’occasion de découvrir un nouvel habillage graphique) de même que les œuvres qui orneront les rétrospectives proposées. La principale, intitulée « Amour, Perruque & Musique » analysera à travers un voyage en douze longs-métrages, les mutations propres à l’Europe du XVIIIe siècle, soit l’époque des Lumières, où l’effervescence était de mise aussi bien politiquement qu’artistiquement.
Le public pourra de ce fait se replonger dans l’univers baroque de Barry Lyndon de Stanley Kubrick et (re)découvrir non pas un mais deux ouvrages de Miloš Forman, à savoir Amadeus et Valmont.
Les productions françaises ne seront pas en reste puisque « Que la fête commence ! » de Bertrand Tavernier et Le Bossu version Philippe de Broca figurent parmi les films sélectionnés. Quant à la seconde rétrospective, titrée pour sa part « Il était une fois… en Yougoslavie », celle-ci reste à se révéler. Rendez-vous du 8 au 17 novembre !