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La revue patoisante porteloise arrive le 22 mars et la troupe vous promet que vous allez « pleurer d’rire ! »

Certains comédiens étaient au casting de la dernière revue porteloise de 2016 et après 9 ans sans revue, tous sont ravis de s’être embarqués dans cette nouvelle aventure. On a suivi une des répétitions et c’était plein de promesses.
Journaliste
Temps de lecture: 2 min

Au Portel, la revue patoisante a toujours existé, mais toujours de façon intermittente. C’est un lourd projet à porter et il faut une équipe de personnes très investies pour aller au bout de l’exercice. « T’arveu une louche ! » la dernière revue Porteloise créée en 2016 était portée par le regretté Arnaud Libert et elle avait laissé un très bon souvenir dans la mémoire collective.

Un projet collectif

Neuf ans plus tard, il fallait donc quelqu’un de très déterminé pour préparer une nouvelle revue. C’est Baptiste Pruvost, 21 ans, qui s’y est collé. Ce jeune homme n’est pas arrivé là par hasard. Il a pratiqué le théâtre en amateur durant de longues années. Et surtout, l’élément qui a déclenché sa vocation, de son propre aveu, c’est quand il a intégré la troupe de la Revue patoisante Boulonnaise en 2023, une vieille dame qui a désormais plus de 150 ans et qui est donc plutôt bien rodée à l’exercice.

Motivé dans un second temps par les artistes et des auteurs locaux qui se sont fédérés sous la bannière de la Société académique du Boulonnais (SAB) pour porter les valeurs du patrimoine culturel local, dont la langue patoisante, Baptiste s’est senti légitime pour fonder l’association « Parlons Portelois », et créer ce premier projet de reprise de la revue porteloise avec son co-auteur Didier Bonnet. Et ses aînés le suivent bien volontiers dans la réalisation de ce projet dans lequel ils sont tous très investis.

La troupe de comédiens
La troupe de comédiens

Qu’est-ce qui fait une bonne revue ?

Parmi tous les ingrédients qui font une bonne revue patoisante locale, il faut : de bons textes, de bons comédiens qui maitrisent le patois et une bonne cohésion d’équipe. Vous mixez le tout avec des chansons, de la danse et une belle mécanique du rire.

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Dans une revue locale, on parle de l’actualité locale, des personnes qui font cette actualité et on traite le tout sur un ton humoristique, décalé et souvent sans concession. Jamais méchant mais souvent moqueur, toujours sous le signe de la dérision.

Il y aura neuf comédiens sur scène : Juliette Rebah, Jacques Guyot, Patrick Gommel, Nathalie Gournay-Germe, Philippe Dagbert, et aussi Marie-Laure Libert, Marie Monique Rebah-Gournay ou encore Olivier Gournay qui avaient participé à la dernière revue de 2016. Tous sont animés par une belle envie de travailler ensemble, « en famille », sur ce projet convivial.

Les sketchs sont co-écrits par Didier Bonnet et Baptiste Pruvost. Après le beau succès rencontré par sa pièce de théâtre Mon dieu qué famille ! Didier Bonnet était ravi de se plonger dans la langue patoisante et surtout dans une revue de détails de l’actualité Porteloise. Enfin, le ton donné par la revue de 2016 écrite par Arnaud Libert, était aussi une belle source d’inspiration pour les deux meneurs de projets.

En pratique

Revue patoisante Porteloise intitulée « Ça n’avince pon ! » À partir du 22 mars à la salle Yves-Montand au Portel. Billetterie sur le site helloasso

TP : 15€ – Etudiant et enfant de – 12 ans : 10€

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