Ça va danser au Channel avec le festival des Flâneries sonores

«L’idée des flâneries, c’est vraiment de mixer différentes influences musicales. On trouvera donc des artistes nationaux, internationaux, mais aussi régionaux et locaux », explique Julie Garrigue-Martel, programmatrice du festival des Flâneries sonores.

Ce festival de musique du monde est conçu pour plaire à tous les publics. Pendant trois jours, les musiciens et le public se rencontrent pour jouer, et partager un moment festif et convivial.

Parmi les dates à retenir, le vendredi 21 février découvrez Soviet Suprem : «un groupe incroyable qui met vraiment le feu sur scène.» Syl­ves­ter Sta­lying et John Leyang sou­lèvent littéralement les foules avec leur mu­sique fes­tive qui fu­sionne avec un hu­mour dé­calé. Au programme : flows hip-hop, mu­sique punk, élec­tro, in­fluences des pays de l’Est et folk­lore des Bal­kans... 

En première partie, il y aura le collectif Calaisien la Guêpe, qui vient avecThe Skøl Band, un brass band avec des cuivres et des percussions. Ce groupe se dis­tingue par son éner­gie ex­plo­sive, sa fu­sion d’in­fluences cultu­relles et mu­si­cales, son éner­gie ur­baine et son style contem­po­rain. À découvrir !

Le samedi 22 février, changement d’univers avec Tiébélé, par le Théâtre de la Guimbarde, à partir de 10h30. Dans le vil­lage de Tié­bélé au Bur­kina Faso, une jeune femme mêle l’ar­gile et l’eau, pa­touille, gri­bouille. À ses cô­tés, une autre femme l’ac­com­pagne de sa voix au doux son du N’goni. En­semble, elles ébauchent les traits qui égaye­ront plus tard les murs de leurs mai­sons et voyagent au plus près des ra­cines de l’hu­ma­nité.

Autre style, autre ambiance, dans l’après-midi (à partir de 16h), découvrez «Black Bones», un groupe rémois et son univers complètement incroyable. Dans cette épo­pée mul­ti­co­lore aux al­lures de train fan­tôme, on suit un roi qui erre dans son châ­teau, cher­chant un lieu où l’amu­se­ment se­rait éter­nel. Ce concert-spec­tacle mêle mu­sique live, créa­tion ori­gi­nale en 2D et 3D, cos­tumes et dé­cors éclai­rés à la tech­nique de la lu­mière noire. Ici, le Moyen Âge prend des al­lures de jeux vi­déo et de fête fo­raine et la peur de­vient joyeuse. « Là, on est plutôt sur un spectacle qu’un concert pour le coup, souligne Julie. Un moment extra par sa forme, à vivre en famille !»