Guînes : naturelle, historique, authentique
Des paysages admirables, une nature diversifiée, un lieu chargé d’histoire, des anecdotes locales... Guînes est un territoire chargé d’émotions.
Du marais jusqu’à la forêt, laissez-vous guider au coeur d’un patrimoine naturel local qui ne manque pas de diversité.
La forêt domaniale de Guînes, un lieu d’apaisement
Que vous soyez à pied, à vélo ou à cheval, prenez un grand bol d’air pur en empruntant les chemins et sentiers à travers les 785 hectares qui composent la forêt. Rien de tel que de longues balades familiales ou sportives, pour s’oxygéner et contempler des paysages variés, et profiter de la fraîcheur des arbres.
Le Marais de Guînes
Paysage remarquable entre terre et eau, le marais est un lieu verdoyant, aussi agréable pour les familles en balade que pour la grande variété d’espèces végétales et animales qui y vivent. Le Sentier des Têtards plus particulièrement, est une succession de milieux diversifiés et riches. C’est une mosaïque de prairies et de bois entrecoupés de canaux et jalonnés de petits étangs qui s’étire sur une superficie de plus de 1230 hectares.
Sur de petits pontons en bois, admirez le paysage exceptionnel qui s’offre à vous… Vous entrez sur le sentier par un petit bois tourbé, avant de rencontrer les saules-têtards, se prosternant. Devant vous se dévoile le marais lisse et paisible, et sous vos pas, l’étang frémit des sursauts des petits batraciens et de leurs coassements timides. Dans les eaux claires et peu profondes viennent s’abreuver et se nourrir les oiseaux et les boeufs Highlands, reconnaissables entre tous..
Les sites historiques
La Tour de l’Horloge
Au coeur de la cité guînoise, la Tour de l’Horloge a été bâtie sur une motte féodale, édifiée à l’origine en 928 par Sifrid Le Danois (fondateur de la dynastie des Comtes de Guînes), afin d’assurer la défense de la ville. Sur cette motte furent successivement construit un donjon, puis une maison forte, où une horloge fut installée en 1630, et une cloche en 1634 pour donner les heures à l’ensemble de la ville et aux travailleurs des champs.
À partir du XVIe siècle et jusqu’à l’Édit de Marly en 1765, Guînes dépend administrativement et judiciairement de Calais. Cette situation n’est pas du goût des notables guînois qui aspirent à l’indépendance communale. Signe visible de cette volonté d’autonomie : la construction de la Tour de l’Horloge en 1763, financée par Pierre Lenoir.
La colonne Blanchard
Dans la forêt, c’est un peu au-delà de la maison forestière, sur le côté sudest de la route, que débouche l’allée conduisant au monument de Blanchard. Ici fut le point d’atterrissage, en 1785, du premier voyage aérien au-dessus de la mer.
Le 7 janvier 1785, après être parti de Douvres, l’aéronaute Jean-Pierre Blanchard et le docteur John Jeffries traversèrent la manche en ballon gonflé à l’hydrogène. La colonne Blanchard est le monument commémoratif érigé en leur honneur, à l’endroit où ils atterrirent ce jour-là, dans une clairière de la forêt. Ce moment historique a donné son nom à cette partie du bois : le Bois de Ballon.
