À Boulogne, le jardin éphémère rend hommage au street art et à l’expo Grand Nord présentée par le musée


Cette année, le festival street art célèbre ses dix ans. Cent murs vont être métamorphosés pour l’occasion, en plus du jardin éphémère. «Il était donc normal d’y penser pour le thème du jardin. C’est un festival qui anime notre ville depuis des années avec des fresques murales magnifiques. Le street art et le Land art sont deux univers qui s’interpénètrent l’un l’autre», explique Aurélie Pélaprat, directrice du service parcs et jardins de Boulogne-sur-Mer.


Un pan de mur au cœur du jardin est dédié au street art. L’artiste argentin Alaniz Ema a illustré la jungle tropicale sur une fresque. Une métaphore qui illustre les difficultés de la vie «qui peut ressembler à une jungle, parfois», selon l’artiste.


Le patrimoine local mis en valeur
Du cCôté land art, le contraste est flagrant. Une œuvre végétale confectionnée en une semaine par les ouvriers, à l’aide de copeaux de bois, représente les masques inuits «du musée de Boulogne-sur-Mer qui propose une exposition consacrée au grand nord», commence Frédéric Cuvillier, maire de Boulogne-sur-Mer et président de la communauté de l’agglomération du Boulonnais.
D’autres compositions rappellent l’importance de la protection de notre environnement. Le jardin éphémère «offre un panorama de la richesse culturelle de Boulogne et une mise en dialogue entre différentes conceptions de réalisations culturelles qui se nourrissent mutuellement», reprend le maire.
En pratique
Le jardin éphémère se situe devant l’hôtel de ville de Boulogne-sur-Mer, place Godefroy de Bouillon.