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Qui sont les quinquados ? Des jeunes qui ont de l’expérience ?

En 2019, le sociologue Serge Guérin a conceptualisé une étude de l’institut Ipsos qui désignait les 45/60 ans qui se comportent comme des jeunes et veulent profiter de la vie. Il les a appelés les « quincados ». Mais qui sont ils vraiment ?
Journaliste
Temps de lecture: 2 min

Avec cinquante bougies au compteur, ils ont déjà vécu une partie de leur vie et ont acquis de l’expérience. Mais, ce n’est pas pour autant qu’ils se sentent vieux dans leur tête et qu’ils s’apprêtent à se mettre en mode retraité passif. Loin de là.

En fait, ils ont encore de l’énergie pour entreprendre des projets et croquer la vie par les deux bouts. Alors devenir des seniors avec l’image que la société renvoie encore aujourd’hui, non merci ! Ce n’est pas pour eux.

Comme l’explique Serge Guérin, on aurait pu appeler les quincados ou « la génération rebond ». En réalité, ces personnes vont inventer la suite de leur vie, sans nier la première partie.

Le « quincado » sait parfaitement où il en est et ce vers quoi il a envie d’aller. Il ne court pas après la jeunesse éternelle mais il ne veut pas non plus de l’image surannée de cet âge, que la société actuelle au stade où elle en est, tente encore de lui proposer. Ce n’est pas pour autant qu’il va jouer au jeune et faire n’importe quoi, mais après avoir fait ce qu’on attendait de lui : avoir un travail, une carrière, une famille, une maison… à cette étape de sa vie, il va se concentrer sur ce qu’il a envie de faire pour lui. Et, il a tout pour le faire : la santé, les moyens (normalement) et l’expérience.

Et si au passage il a envie de profiter de la vie : faire la fête, voyager ou tomber amoureux une nouvelle fois. Rien ne l’interdit. Mais attention, ne les confondez pas avec les « vieux jeunes » immatures qui n’ont jamais vraiment progressé dans leur vie. Ça n’a rien à voir. Les quincados assument leur âge et leur posture. S’ils revendiquent ce statut, c’est simplement que la durée de vie s’est allongée, que les modes de vie ont changé et que le vieillissement ne peut plus se percevoir comme il y a encore trente ans en arrière. Les «quincados» ont encore du souffle et ils ont envie de maintenir un mode de vie qu’ils comptent bien encore tenir passé la soixantaine, qu’on se le dise.

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