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Le tennis, un atout pour retrouver la forme à son rythme

Depuis quelques semaines, des cours sont organisés par le Tennis club de Boulogne-sur-Mer dans le cadre du dispositif sport santé mis en place pour les personnes les plus fragiles

Temps de lecture: 4 min

Faire du sport quand on a une maladie ou que la vieillesse nous prend, c’est parfois la clé pour retrouver de l’autonomie. Une autonomie qui fait du bien, et qui nous permet de retrouver goût aux petites choses du quotidien, de nouer du lien social…

Alors le Tennis club de Boulogne ne s’est pas privé pour développer des cours adaptés, sous la houlette d’entraîneurs diplômés. En l’occurrence, Jérôme Vlamynck et Antoine Perrard.

Du cardio-tennis

Chaque vendredi, une séance de cardio-tennis est proposée de 12 h 15 à 13 h 15 depuis le 22 novembre. « L’idée, c’est d’alterner avec des exercices de renforcement, de cardio, de déplacements… par intermittence », commente Jérôme Vlamynck, coach.Cette activité est accessible à tout âge et à tout niveau, car le rythme est adapté à chacun.

Le tennis santé

Le club de Boulogne-sur-Mer est labellisé Tennis santé et permet d’accueillir différents publics fragiles : les personnes obèses, diabétiques, en hypertension, atteintes d’un cancer du sein, et les personnes âgées. « Sur Boulogne, il y a le sport sur ordonnance, on vient de rentrer dans le dispositif pour proposer un suivi post-opératoire à des patients. On est d’ailleurs en contact avec la Clinique Côte d’Opale, plus particulièrement avec le chirurgien qui opère des personnes obèses. » Pour faire partie de ce dispositif, deux solutions : « passer par la mairie quand l’intéressé habite à Boulogne-sur-Mer, l’abonnement est donc pris en charge ; ou alors la personne est en autonomie et doit ainsi prendre une licence au club et participer à hauteur de 10 euros par mois. »

Chaque exercice est ainsi adapté aux possibilités des participants. « Le but, c’est vraiment de faire du sport pour retrouver un peu de santé. On utilise nos structures pour pouvoir les encadrer dans un espace couvert, dans une certaine convivialité. En fait, le tennis, c’est un alibi. » Un alibi qui en réjouira plus d’un… et qui permet au TCB de surfer sur la vague du sport santé.

Seul le handitennis n’est pas encore proposé, faute de structures.

Le dispositif sport santé c’est quoi  ?

Lutter contre l’inactivité physique permet de gagner des années de vie en bonne santé, de diminuer ou de prévenir les risques liés aux maladies chroniques.

Pour les personnes atteintes d’une affection de longue durée, le médecin traitant peut prescrire une activité physique adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical du patient. Cette activité doit permettre au malade de retrouver du bien-être.

La pratique du vélo peut être l’une des options choisies
La pratique du vélo peut être l’une des options choisies - Pixabay

La loi du 26 janvier 2016 de modernisation de notre système de santé a ouvert la porte à un nouveau champ des possibles aux confins du sport et de la santé.

Toutefois, deux ans après la publication du décret dit sport-santé sur ordonnance, les dispositifs émergent de façon très inégale. Les collectivités territoriales sont généralement à la manœuvre avec ou sans l’appui des agences régionales de santé. Côté patient, il en ressort de nombreuses inégalités d’accès selon les territoires. Au-delà du financement, la sensibilisation des médecins représente également un frein important. L’élan tant attendu viendra-t-il de la stratégie nationale sport-santé évoquée pour 2019 ?

À ce jour, l’état des lieux chiffré fait état de 65 collectivités, regroupées au sein du réseau national des . Mais le nombre d’initiatives et de bénéficiaires représente encore une goutte d’eau sur les 10 millions de malades recensés souffrant d’une affection de longue durée.

(source  : acteur du sport.fr)

En chiffres  :

45

Villes inscrites dans le réseau national en février 2017

La marche Nordique fait aussi beaucoup d’adeptes
La marche Nordique fait aussi beaucoup d’adeptes - Pixabay

Les villes du réseau (mars 2017)

Amiens, Angers, Besançon, Biarritz, Blagnac, Boulogne-sur-Mer, Bourgoin Jallieu, Cabries-Calas, Carcassonne, Cavalaire-sur-mer, Chalon-sur-Saône, Charenton-le-Pont, Château-Thierry, Coudekerque-Branche, Courcouronnes, Douai, Evry, Fort de France, Gif-sur-Yvette, Grand Nancy, Illkirch-Graffenstaden, La Croix-Valmer, La Rochelle, Le Cres, Le Grand Chalon, Lille, Marseille, Metz, Mont de Marsan, Montreuil, Mulhouse, Nantes, Narbonne, Nice, Orléans, Paris, Perpignan, Reims, Rennes, Romans-sur-Isère, Saint-Paul de la Réunion, Saint-Pierre de la Réunion, Sète, Strasbourg, Toulouse, Val de Reuil, Valence, Villeurbanne.

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