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Zoom sur l’Hazebrouckois Nicolas Pillisser

C’est l’histoire d’un Flamand qui s’extasiait devant les voitures de sport quand il était ado… Aujourd’hui, l’autodidacte publie ses propres clichés et photographie les plus belles courses à l’autre bout du monde.

Temps de lecture: 3 min

Quand as-tu eu le déclic ?

« J’ai commencé à m’intéresser à la photo et commencé à « appuyer sur le bouton » à l’âge de 13-14 ans… Je suis passionné par les sports mécaniques depuis que je suis tout petit. À l’adolescence, j’achetais des magazines comme Échappement. Je ne lisais pas les articles mais ne regardais quasiment que les photos de rallyes… J’étais en admiration, à la fois par les pilotes (je m’imaginais à leurs places) et me disais que le photographe avait de la chance d’être à cet endroit. »

Nicolas Pillisser, par Nicolas Pillisser
Nicolas Pillisser, par Nicolas Pillisser

Qui t’a inspiré ?

« D’autres magazines comme Auto Option m’ont le goût et l’envie de faire de la photo. L’un des photographes s’appelait « Dingo ». Il était aussi fou dans ces compositions (scène, cadrage, couleurs saturées) que son nom. À une époque où la retouche numérique n’existait pas, il était obligé de réaliser ses mises en scène en vrai. »

Où t’es-tu formé ?

« J’ai appris la photo moi-même, en achetant des magazines sur la photo et des livres sur le sujet. Je fais de la photo de manière « sérieuse » depuis une dizaine d’années. »

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Nicolas Pillisser

Tes plus grands moments ?

« J’ai eu l’occasion d’être photographe en championnat du monde des rallyes pour magazine : un rêve de grosse qui se réalisait ! Je suis allé deux fois aux États-Unis pour suivre un pilote français qui réalise quelques courses en NASCAR, une discipline reine des sports mécaniques aux USA. En 2016, nous étions à Daytona. J’avais 400 000 personnes devant moi dans les tribunes ! »

Les voitures sont-elles tes principaux sujets ?

« Avec le temps, je me suis intéressé au portrait, à la photo de mariage, au glamour. Je photographie des spectacles comme la Revue de l’Orphéon d’Hazebrouck. »

En mode pose longue..
En mode pose longue.. - Nicolas Pillisser

Qu’est-ce qui t’attire dans cet exercice ?

« Ce qui me plaît le plus dans les photos de mariage, de spectacle et dans les portraits, c’est de capter des émotions, voler des instants, aider les personnes avec leur image. Tout le monde est photogénique, c’est au photographe de trouver le bon angle, de savoir mettre la personne à l’aise. J’aime ces instants où je capte une émotion, un regard qui pétille, quand la photo suggère quelque chose. »

On craque...
On craque... - Nicolas Pillisser

Et dans la photo de sport mécanique ?

« Par-dessus tout, j’aime le mouvement. Je n’aime pas les photos statiques où tout est net. Je veux que la personne qui pose le regard sur ma photo ait une impression de vitesse. »

Des projets ?

« Récemment j’ai commencé à m’intéresser aux artisans… Réussir à retranscrire un métier en photo, ce n’est pas simple ! J’ai photographié Denis de DIT Création, ou encore le barbier arrageois Pascal Becuwe… »

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Nicolas Pillisser

Facebook : Nicolas Pillisser et nicolaspillisser.fr

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