Mon animal thérapie
Je suis confiné, seul ou en famille, et je suis devenu l’hôte de mon chat ou de mon chien. Eh bien croyez-le ou pas, avoir un animal, ça fait du bien au moral. Il ne sait peut-être pas ce qu’il se passe mais il sait que je suis là et il m’aide à m’adapter à cette nouvelle situation.


Il va et vient en terrain conquis et je me surprends à le suivre dans ces pérégrinations dans chaque coin de la maison. Il a ses habitudes et moi les miennes mais depuis dix jours les cartes ont été rebattues, pour lui comme pour moi.
Je suis à la maison et il fait partie intégrante de mon univers et moi du sien, et nous allons apprendre à vivre réellement ensemble. Par sa simple présence, l’animal peut se révéler être un soutien moral efficace dans les moments difficiles de l’existence. Il est bienveillant et m’incite à faire de même.
Mon chat a toujours été là, mais nous vivions côte à côte, pas ensemble. Maintenant que nous squattons chez lui, il y a quelque chose d’apaisant à le voir ainsi déambuler sans avoir la moindre idée de ce qui se passe dans le monde des humains. Son ignorance du mal qui nous entoure et la simplicité de sa vie m’incite à vouloir profiter de sa candeur et à prendre une pause neuronale bienvenue.
Après dix jours de confinement, nous sommes entrés dans la phase d’acceptation et chacun doit désormais faire en sorte de vivre au mieux cette situation imposée pour le bien de tous.
Dans mon cas, je m’inspire de mon chat pour profiter de chaque petit instant de bonheur simple au cours d’une interminable journée. Comme lui, je me mets un instant à la fenêtre et je regarde passer les gens où les nuages, selon l’humeur du moment. Je m’intéresse au vol du goéland, je profite de la douce chaleur d’un rayon de soleil... Dans ces moments-là, mon chat devient mon interlocuteur privilégié et si le contact social entre êtres humains est bon (voire indispensable) pour la santé mentale, un échange avec son animal de compagnie, malgré l’absence évidente de réponse verbale, nous offre une autre façon de partager nos émotions. Les animaux influencent notre cerveau et nous rendent heureux.
Et ces moments de partage passent aussi par les soins quotidiens, comme le fait de promener son chien (sans abuser évidemment en ces temps de confinement), de brosser son chat, ou encore de donner de la nourriture à un moment donné. Ça renforce le lien car l’animal a toujours besoin de nous, de notre présence et de notre attention. C’est rassurant de se dire qu’on est utile à quelqu’un, ça nous aide à garder le sens des responsabilités.
Et le truc génial dans l’histoire c’est que ça marche avec tous les animaux : chat, chien, oiseau, hamster, lapin, poisson rouge… dans le cas du chat, les vétérinaires ou les psychologues vont même jusqu’à parler de « ronron thérapie ».
Saviez-vous en effet que le ronronnement d’un chat apaise et agit sur nous comme un médicament sans effet secondaire. Ces vibrations sonores de basses fréquences (entre 20 et 50 hertz) sont un signal de sérénité, une hormone de bonheur. Écouter cette douce musique déclenche une production de sérotonine par l’organisme. https://bit.ly/2Jel0QE
Les chats, par leurs miaulements, seraient même capables d’entraîner une conversation qui a souvent des vertus thérapeutiques. https://bit.ly/2xmzECJ
Enfin, outre sa capacité à nous détendre par son ronron, le félin est un grand demandeur de caresses, un geste tactile qui nous fait du bien qui nous délivre un instant de nos pensées négatives parce qu’il a le mérite d’attirer notre attention sur autre chose que nous même. Le chat y trouve aussi son compte puisqu’il sait à ce moment précis, que nous seront attentif à ses besoins.