Arrêter de fumer grâce à l’hypnothérapie
Après plusieurs tentatives infructueuses d’écraser ma dernière cigarette, j’ai essayé l’hypnothérapie. Une pratique qui séduit de plus en plus de fumeurs, déterminés à en finir pour de bon avec le tabac.


À mi-chemin entre l’éveil et le sommeil, l’hypnothérapie donne accès à notre inconscient. Selon de nombreuses théories, c’est là que seraient emmagasinés la plupart des maux personnels et relationnels. Delphine Targie, hypnothérapeute à Béthune, vise cet espace de l’esprit en pratiquant l’hypnose Ericksonienne, une approche souple, indirecte et permissive de cet état de conscience.
Construire la séance
Avant de commencer l’hypnose, il faut déterminer tous les éléments liés au problème que l’on veut régler. Il est donc essentiel d’établir une bonne relation avec son thérapeute. La personne traitée doit se sentir en sécurité afin d’échanger au mieux sur le sujet dont elle veut se débarrasser. À savoir, ses peurs, son point de vue, sa motivation... Pour ma part, Delphine a creusé le sujet de mon addiction au tabac dans ses moindres recoins. Depuis quand ? Pourquoi avoir commencé ? Qu’est-ce qui m’a fait arrêter puis reprendre ? Tous les détails serviront ensuite au bon déroulement de la séance d’hypnose.
Plongée dans l’inconscient
La réceptivité des personnes face à l’hypnothérapie découle de la capacité à se laisser aller. Accompagné par une musique relaxante, je suis invité à m’installer confortablement et à fermer les yeux. L’objectif est de lâcher prise. Delphine me guide pas à pas pour parvenir à cet état de transe où les précédentes confessions prennent désormais tout leur sens. L’inconscient est sollicité afin qu’il associe au tabac tous ses côtés négatifs. La cigarette est assimilée à des peurs profondes et à du dégoût. Les bénéfices de l’arrêt ainsi que les objectifs personnels sont évoqués pour accroître la motivation à arrêter de fumer. Un tout qui permet, après la thérapie, de déclencher des automatismes de rejet face au tabac.
Et après ?
À la fin de la séance, Delphine me précise que la capacité à arrêter se distingue en fonction des personnes, de leur volonté, de leur résistance aux tentations et des besoins du corps. Se défaire de la cigarette a forcément ses conséquences physiques. Le cerveau va vouloir combler un manque que l’on peut maîtriser grâce au sport, à une alimentation saine ou en buvant de l’eau. J’ai n’ai eu besoin que d’une seule séance pour arrêter de fumer et ma grande volonté m’a énormément aidé. Les premières 48 heures ont été rudes mais l’envie ne s’est jamais représentée. Aujourd’hui, mes poumons me remercient, je leur devais bien ça.
Delphine utilise l’hypnose lors d’interventions à Béthune et à Lens pour l’Espace Ressources Cancer de l’association Prévention Artois.
Hypnose Béthune, Delphine TARGIE, 1122 rue de Lille à Béthune. 06 74 20 39 82
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