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Sam Sauvage au Main Square Festival d’Arras : « Ce que j’aime sur scène, c’est le côté un peu inattendu ! »

Le jeune chanteur boulonnais, Sam Sauvage, se produit pour la première fois au Main Square Festival d’Arras. Rencontre avec l’étoile montante de la pop française.
Journaliste
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C’est son premier Main Square Festival. Sam Sauvage, jeune chanteur boulonnais et étoile montante, passe sur la scène du Bastion, ce dimanche 6 juillet. Interview.

Ça vous fait quoi de venir jouer ici, au Main Square Festival d’Arras ?

Je suis content parce que c’est la première fois que je viens. C’est toujours un plaisir. C’est un festival que je connais beaucoup de noms. Là, c’est ma première fois, donc j’ai envie d’y être à la fois en tant que spectateur et sur la scène.

Un festival, ce n’est pas pareil qu’un concert ?

Non, ce n’est pas exactement la même chose. En festival, on a des choses un peu plus énergiques. Le ressenti est aussi différent parce qu’en festival, on ne sait pas trop pourquoi les gens viennent. Il y en a qui viennent pour faire la fête, d’autres pour faire des découvertes. Ce qui est bien normal, c’est le public qui s’amuse et qui découvre. Pour nous, on se concentre sur le public qu’on a en face de nous.

Il y a une part d’impro, du coup ?

Que ce soit en concert, en festival ou en salle, j’ai toujours une énorme part d’impro. C’est vraiment ce que j’aime. Et puis, plus je prépare les choses, plus ça se casse la gueule. Donc, souvent, je préfère faire au feeling. C’est toujours ce que je recherche. Après, ce n’est pas facile tous les jours. Des fois, on a le chronomètre, la ligne directrice… On s’accroche à un fil rouge, mais on essaie toujours d’en dévier un peu. C’est ce qui permet de faire des concerts différents à chaque fois. Et donc, si on s’amuse, les gens s’amusent aussi.

Qu’aimez-vous sur scène ?

Ça dépend vraiment des soirées. Pour nous, avec mon guitariste, c’est un ressenti différent chaque soir. Il y a des soirs où, parfois, on est très content parce qu’on a fait un super concert dans nos têtes alors, qu’en fait, pour les gens en face, ça n’a pas forcément plu. Et puis, il y a des soirs où on est vraiment dépité parce qu’on se dit qu’on a mal joué et, finalement, les gens sont très contents à la fin. Et parfois, il y a des soirs où les choses s’accordent ! Moi, j’aime un peu tout ça sur scène. C’est le côté un peu inattendu !

Quelles sont vos inspirations ?

Je m’inspire des gens et de leur vie, de ce qu’ils me racontent. C’est le fait aussi d’avoir passé toute mon enfance à Boulogne-sur-Mer et après d’avoir bougé à Lille, et ensuite d’avoir déménagé à Paris. Ça m’a permis de créer trois façons de vivre différentes, avec tous les avantages et les inconvénients. Maintenant, après, de mon expérience, je suis en train de créer une chanson sur Boulogne-sur-Mer. Mais en général, j’essaie toujours de passer un petit message derrière, et pas me cantonner à décrire la ville. Ce n’est pas intéressant, je pense. Ce qui est intéressant, c’est d’aller chercher soit une histoire, soit un message caché.

Comment adaptez-vous en chansons des histoires que vous n’avez pas vécues ?

Ce qui est intéressant, c’est la question de point de vue. Par exemple – c’est ce que j’explique souvent pour analyser la façon dont j’écris – c’est quand il y a une rupture entre deux personnes et qu’on veut écrire dessus. Soit, on la raconte en disant l’un n’aime plus l’autre, soit on entre dans le détail. Par exemple, on peut parler des deux cafés froids parce que personne ne veut les boire pour ne pas finir sur une rupture. Là, tout de suite, l’histoire devient plus intéressante !

Quels sont vos projets actuels ?

On fait les Francofolies (à La Rochelle, NDLR). Puis en septembre, on va lancer une grosse tournée assez intense d’une vingtaine de dates. En plus, on sera à 4 sur scène au lieu de 2. C’est là où la musique prendra toute sa place ! On commence par le festival du Poulpaphone, à Boulogne-sur-Mer, le 13 septembre.

C’est un gros projet cette tournée ! Vous avez hâte ?

C’est un truc que j’attendais de faire, une vraie tournée. On va partir en van, dans pleins de villes différentes et ça, c’est un truc qui me fait vibrer aussi !

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