Une céramiste boulonnaise et un graveur de Tournai à l’Atelier d’Encadrement de Bailleul
Les deux artistes exposent du 7 au 31 janvier à Bailleul.


C’est quoi ?
L’Atelier d’Encadrement de Bailleul, réputé dans la fabrication et la livraison de cadres artisanaux sur mesure depuis 2002, organise sa première exposition de l’année.
Qui expose ?
Cette mise en lumière concerne deux artistes : Eve Lagarde et Tom Breynaert, tous deux présents au vernissage, samedi 7 janvier.
Qui sont-ils ?
Eve Lagarde est une artiste peintre amoureuse de la figuration libre. « Je travaille sur papier la couleur et la lumière Je fais aussi de la gravure sur lino et polystyrène », énumère celle qui mélange les techniques, les supports (papier, journal, pages de livres…).
La créative originaire de Boulogne-sur-Mer, formée aux Beaux-arts de Paris, a découvert la céramique il y a 4 ans. « Je me sers des plaques de linogravure que j’écrase dans la terre, faïence ou porcelaine, que je travaille en plaques ou en volume et donne à la terre une forme moulée à partir de vases. La couleur est de l’engobe. Une fois la première cuisson effectuée, j’applique de l’émail transparent qui une fois cuit donne de l’éclat aux couleurs et de la brillance. »
Tom Breynaert
« Le long de la rivière » est le commencement d’un projet qui pourra durer des années. Il représente simplement une rivière s’écoulant sans se poser de question. Les linogravures sont toutes reliées les unes aux autres par cette rivière que le spectateur suit du regard. Cette rivière est la métaphore du temps qui suit inexorablement son cours et autour de laquelle la vie fourmille et explose dans une expansion constante (…) »
« Les trois gravures mesurent 100x70 cm chacune. Elles mêlent passé, présent, futur, et tentent d’abolir le concept d’époque. Au premier coup d’œil aucune présence humaine ne semble apparaître dans cet écosystème préhistorique où la nature règne en maître. Mais dans chaque paysage se cache un élément, une trace, propre à une civilisation développée. Si l’humanité venait à disparaître, des traces de nos technologies resteraient des centaines d’années avant de se dissoudre complètement et d’être absorbées par la planète. Ainsi des bouteilles en plastique et autres infrastructures s’intégreraient à la nature et se mêleraient au paysage. »
Infos pratiques
Entrée libre, du mardi au samedi de 14h à 18h30, à la Galerie de l’Atelier d’Encadrement, 144, avenue de la Libération à Bailleul. Vernissage : samedi 7 janvier dès 15h.