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Connaissez-vous la tradition du craquelin à Étaples-sur-Mer ?

Depuis la fin du mois d’octobre, les craquelins se vendent comme des petits pains à Étaples-sur-Mer. L’occasion de revenir sur le mode de fabrication de ce petit gâteau dont raffolent les Étaplois, surtout à Noël.

Journaliste
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Il signe les retrouvailles avec l’enfance et fait briller Étaples-sur-Mer de ses mille feux. En ce mois de décembre, difficile de ne pas craquer pour le craquelin étaplois. La commune ne s’affiche-t-elle pas, depuis 2020, « capitale mondiale du craquelin » ?

Une tradition

Ce petit gâteau composé de pâte feuilletée et levée pur beurre, de sel et de lait, pourrait remonter au Moyen Âge. Sa forme est intrigante, son goût délicieux : d’ailleurs, depuis le dernier week-end d’octobre, l’équipe d’Aurélien Pierru, patron de la boulangerie « Au fournil d’Aurélien », en produit 400 à 500 par jour.

Dans sa boutique, le craquelin a toujours pris la forme du huit. Aurélien précise : « J’ai conservé la tradition. » La boutique projette d’en fabriquer jusqu’à 1 300 pendant la période des fêtes.

La boulangerie «Au fournil d’Aurélien» produit entre 400 et 500 craquelins par jour.
La boulangerie «Au fournil d’Aurélien» produit entre 400 et 500 craquelins par jour.

Chez Jean-Gérald Bridenne aussi, boulanger depuis 38 ans à Étaples, le craquelin est à la fête. « La tradition veut qu’on vende les craquelins du 6 décembre au 4 janvier, autour de la période de Noël.  » Le pic de sa production ? Les 24 et 25 décembre !

Le pic de production du craquelin est aux alentours de Noël.
Le pic de production du craquelin est aux alentours de Noël.

Un gâteau à manger le soir

Quel est le meilleur moment pour manger un craquelin ? Pour Jean-Gérald Bridenne, le moment idéal reste le soir, avec un chocolat chaud et du kirsch. Aurélien Pierru préfère le manger réchauffé au four, toujours le soir, et toujours avec un chocolat chaud.

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