Arras : la retouche, le bon moyen de garder ses vêtements préférés en bon état
Les accrocs, les petits trous, une fermeture éclair qui saute… Votre vêtement est encore en bon état mais plus portable. La solution la plus simple est de réparer soi-même avec un fil et une aiguille. Mais le bon plan est d’aller voir sa couturière préférée pour un travail parfait et en ne déboursant que quelques euros.


Votre plus joli pull en laine a un accroc et votre jean préféré a un trou au niveau des fesses… C’est la cata ! Pas de panique (et pas la peine de les jeter), ces petites mésaventures peuvent se réparer facilement et très rapidement.
Si vous êtes bonne couturière, un fil, une aiguille et le tour est joué sans défaut, à la main ou avec une surjeteuse. Plus facile quand c’est une couture défaite, moins quand l’accroc est en dehors d’une couture. On peut également opter pour un patch thermocollant décoratif, mais ce n’est pas l’idéal.
Pour les moins habiles comme nous, direction notre couturière favorite, à la Mercerie Hollande tenue depuis six ans par Karine et Charlotte, à Arras. « On a la chance d’avoir une retoucheuse qui a énormément d’expériences ! Il n’y a pas grand-chose qui lui résiste, elle sait tout faire. Alors, si vraiment elle nous dit que ce n’est pas possible de réparer, c’est que le vêtement est vraiment trop abîmé et que ce n’est pas possible. Et la retouche, ce n’est pas que reboucher les trous, c’est rendre de nouveau le vêtement portable », explique tout sourire Karine.
Changer une doublure d’un manteau, réparer un trou de cigarettes (voir la vidéo) ou une fermeture éclair, c’est le quotidien des mercières. « On a à cœur d’être au plus juste donc il faut savoir qu’on ne change pas systématiquement une fermeture éclair, on peut changer simplement une petite pièce qui s’appelle un curseur », tient-elle à souligner.
Éviter la surconsommation
Selon Karine, les gens ont à cœur de réparer de plus en plus aujourd’hui. D’abord dans un principe économique, mais aussi dans un principe idéologique pour éviter de surconsommer. « On l’entend de plus en plus. »
La tendance actuelle et facile de réalisation, même soi-même ? La pose d’un coude ! « Certains sont pré-troués donc il n'y a plus qu’à passer l’aiguille dedans. Tout le monde peut le faire. »
Et si Karine et Charlotte ne proposent pas d’ateliers de retouche à la Mercerie Hollande, elles en prévoient dans le futur avec d’autres acteurs arrageois. « Apprendre à coudre, c’est aussi simple que d’apprendre à bricoler ou à cuisiner. C’est une question d’appétence et de l’envie de s’y mettre. » Par ailleurs, pour les grosses retouches, les deux mercières peuvent appliquer le nouveau bonus réparation textile.