Une jeune Boulonnaise se lance dans la création de vêtements sur-mesure

Au fin fond de la ferme familiale, la jeune Soizic Lacheré tombe sur une vieille machine à coudre. Elle appartenait à sa grand-mère et date des années 1960. Nous sommes en plein milieu du deuxième confinement et la Boulonnaise, résidant à Crémarest, s’essaie à la couture.

Très vite, la jeune femme y prend goût et commence par fabriquer des cotons démaquillants et des masques contre la Covid-19. « Au début, je me suis formée toute seule, en regardant des tutos sur Internet », dit-elle, en souriant.

Du marketing à la création vestimentaire

Alors qu’elle entamait une première année de master en marketing digital, Soizic se rend vite compte qu’elle n’en ferait pas grand-chose. « J’ai su très vite que ça ne me plairait pas à la longue. » La couture étant déjà ancrée dans sa vie, par le biais de quelque retouche et tentative de création comme des bananes ou des robes, la Boulonnaise entame une formation en école de mode sur Lille.

« Là encore, je devais faire deux ans, mais la seconde année demandait de choisir une spécialité pour l’alternance. Je ne voulais pas m’enfermer dans une seule discipline, alors je me suis mise à mon compte. » C’est dans la chambre de son grand frère qu’elle installe son atelier, sa brodeuse, sa surjeteuse et sa fidèle machine à coudre, qui malgré ses 60 ans, fonctionne encore à merveille.

Avec le temps, la créatrice espère pouvoir proposer différents types de vêtements personnalisables. « L’idée, ce n’est pas de faire des vêtements en série, mais de proposer un modèle qui serait ensuite déclinable en fonction de la couleur et de la matière par exemple », conclut Soizic Lacheré.