Eve Gilles, Miss France 2024, se confie sur son année de règne


C’était il y a un an : le 14 octobre 2023, Eve Gilles, originaire de Quaëdypre, participe à l’élection de miss Nord-Pas-de-Calais 2023 avec l’écharpe de miss Hersin-Coupigny. La suite, nous la connaissons tous. La jeune femme de 20 ans enfile l’écharpe régionale et prend la direction de Miss France 2024.
Ce samedi 19 octobre, l’heure est à la passation de la couronne régionale pour la jeune femme. Avec nous, elle revient sur ces derniers mois et ce titre qui a changé sa vie.
Le 16 décembre 2023, vous êtes élue Miss France 2024. Qu’est-ce qui a le plus chamboulé votre vie à partir du moment où vous avez été élue en décembre ?
Forcément, ce qui m’a le plus chamboulé au départ, c’est de passer de l’ombre à la lumière, d’avoir toute cette notoriété qui arrive d’un coup en une fraction de seconde. C’est vrai que c’est assez impressionnant à vivre. Et heureusement qu’on est bien accompagnés par la société Miss France, parce que oui, c’est un changement de vie énorme.
De fait, vous avez aujourd’hui trois couronnes : une locale, une régionale, une nationale. Quelle est la plus lourde à porter, au sens propre comme au sens figuré ?
(rires) Alors, au sens propre comme au sens figuré, c’est la couronne des Miss France qui est la plus lourde. Au sens propre, forcément, c’est celle qui pèse le plus lourd. Au sens figuré, c’est une notoriété plus importante. En fait, en locale, on récupère une notoriété sur un petit nombre de personnes. En régionale, ce nombre augmente. Et en national, forcément, ce nombre augmente encore. Donc forcément, la couronne pèse plus lourd parce qu’on a plus de responsabilités : nos mots ont plus de poids.
Même si l’année n’est pas encore complètement terminée. Quel bilan pourriez-vous tirer de ces derniers mois ?
Ça a été une année très remplie, pleine de partages et de rencontres, que ce soit en séances de dédicaces, en salon ou en élection. Ça a été rythmé assez particulièrement par les JO. C’était assez incroyable de pouvoir vivre ça en tant que Miss France. C’était un honneur pour moi de pouvoir représenter le pays, surtout sur des événements qui le mettent autant en lumière. Ça a été riche en projets personnels car ça m’a permis de mettre en avant des sujets qui me tenaient à cœur, comme les mathématiques ou la lutte contre le harcèlement. Je suis vraiment contente d’avoir pu profiter de cette année pour donner ma voix à des choses qui me tiennent à cœur.
Quand vous parlez de la lutte contre le harcèlement, de tolérance, d’acceptation de soi, c’est en lien avec votre début de règne où cela a été compliqué sur les réseaux sociaux.
Oui, c’est totalement en lien avec ça. Moi, j’ai été accompagnée et ça m’a fait apporter une bulle de sécurité, mais je sais que ce n’est pas le cas pour tout le monde. Je voulais porter ma voix sur le sujet : dire à toutes ces personnes qui se sentent seules qu’elles ne le sont pas, qu’il ne faut pas avoir peur de parler parce qu’en aucun cas la victime est coupable. »
Qu’allez-vous faire après Miss France ? Un concours international ? Reprendre vos études ?
J’aimerais participer à Miss Univers. Normalement, il me semble que c’est en fin d’année. On n’a aucune date et aucun lieu pour le moment. Et j’aimerais reprendre tout doucement mes études parce que ça me tient à cœur.
L’interview complète sur Le Journal des Flandres.