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VIDEO. Arras : la solution innovante de Caroline Mazure pour restaurer les aréoles mammaires après un cancer du sein

Octobre rose est le mois de sensibilisation au cancer du sein. C’est donc avec joie que Caroline Mazure présente son nouveau concept qui devrait aider beaucoup de femmes à retrouver confiance en elles, après un cancer du sein. Elle nous en dit plus en vidéo.
Journaliste
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On n’arrête pas le progrès ! Et dans ces cas-là, fort heureusement ! Caroline Mazure est experte en dermopigmentation paramédicale, pour Beauté Clinic Arras, et a à cœur d’aider les femmes post-cancer du sein.

Comment ça ? « Mon métier consiste à apporter un soutien pour les femmes qui ont subi une mastectomie ou une double mastectomie suite à un cancer du sein. Je réalise ainsi la dermopigmentation paramédicale, c’est-à-dire que je vais venir, grâce à des micro-aiguilles, insérer un petit pigment au niveau du sein, pour permettre de reproduire l’aréole mammaire, de façon à retrouver une intégrité corporelle », explique celle qui insiste sur la différence entre le tatouage et la dermopigmentation. « Ce n’est pas comparable du tout avec un tatouage. La dermopigmentation paramédicale est faite avec des pigments qui vont être biorésorbables, autrement dit le pigment est consommé finalement par la peau. Ce qui permet d’être en sécurité au niveau de la santé. »

Avec la dermopigmentation, la femme retrouve l’image de son aréole mammaire et de son téton.
Avec la dermopigmentation, la femme retrouve l’image de son aréole mammaire et de son téton. - Photo : Beauté Clinic Arras

Trois séances suffisent, espacées d’un mois chacune pour laisser cicatriser la zone, pour recréer l’image du téton. Quelques retouches devront néanmoins être nécessaires au bout de 2 ans ou 2 ans et demi, selon la prise des pigments par la peau. Et pas de panique, les nerfs ayant été coupés lors de la mastectomie, cette technique ne fait pas mal, elle est même pratiquement indolore, malgré la fragilité de l’endroit.

Une prothèse esthétique pour donner du relief

Attention toutefois, les femmes doivent obtenir le feu vert de leurs chirurgiens oncologues et attendre un délai entre 8 et 12 mois avant de faire la dermopigmentation. « C’est pourquoi, j’ai mis en place la formule « Aréoleskin », qui peut être mise en place dès le premier mois post-chirurgical. C’est une prothèse esthétique qui vient s’intégrer sur l’extérieur de la poitrine. Elle permet de donner du relief et de récupérer le téton », développe Caroline Mazure, très fière de son innovation. « Je travaille dessus depuis le mois de mars et c’est grâce à mes clientes que j’ai créé ce concept pour les soutenir jusqu’au bout. En fait, j’ai des femmes qui ont fait la dermopigmentation et, étant très contentes de leur aréole mammaire, elles me disaient toujours qu’il manquait quand même un petit relief, etc. Donc ce sont elles qui m’ont poussée à aller plus loin dans mes recherches. J’ai voulu aider à ce que les femmes se sentent mieux dans leur peau, à ce qu’elles regagnent confiance en elles. »

Comment ça se déroule ?

La prise en charge est simple et rapide. Soit une empreinte est prise avant la mastectomie, soit Caroline se base sur le téton restant en cas de mastectomie unilatérale. Dans le cas d’une double mastectomie, Caroline Mazure possède des empreintes dites « prêtes à porter ». Elle explique : « Des femmes sont venues apporter leur don d’empreinte, un peu comme on apporte un don du sang. » La cliente va ainsi pouvoir choisir elle-même son aréole avec un téton petit, moyen, grand, sa couleur, etc. C’est à la femme de choisir et c’est le travail minutieux de Caroline, qui fait tout à la main, tel un artiste peintre, qui viendra réparer le corps de la femme avec un résultat très réaliste.

Caroline Mazure fabrique toutes les prothèses à la main, tel un artiste.
Caroline Mazure fabrique toutes les prothèses à la main, tel un artiste.

Et n’ayez crainte, la prothèse ne bougera pas. « L’adhésif est un adhésif médical. Il est waterproof, on peut l’utiliser donc également en piscine, sous la douche, on peut même aller faire un sauna… » assure l’experte. Retirez-le ainsi tous les 3-4 jours pour bien le nettoyer et laisser respirer la peau et remettez-le comme bon vous le semble ! La prothèse devrait se garder un an au minimum.

Caroline Mazure travaille sur ce projet depuis quelques mois déjà.
Caroline Mazure travaille sur ce projet depuis quelques mois déjà. - Photo : Beauté Clinic Arras

Et les femmes ont aussi le choix de combiner les deux techniques. Le but étant qu’elles reprennent confiance en elles. « C’est une réparation qui n’est pas seulement physique, mais on va renouer avec soi-même et l’image de soi. À travers cette création, j’espère que je pourrai aider beaucoup de femmes ! »

Retrouvez Caroline Mazure le mercredi 23 octobre à la Clinique Saint-Amé, à Lambres-lez-Douai. Elle sera disponible pour répondre à toutes vos questions, pour échanger sur votre parcours, etc. Sinon, elle est toujours disponible pour vous répondre sur les réseaux sociaux @beauteclinicarras ou par SMS au 06 41 03 52 71.
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