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« Vous êtes très différente de ce que j’imaginais ? » Quand les dessins animés vous aident à voir le monde tel qu’il est…

Plusieurs sagas de dessins animés ont fleuri ces dernières années et ont entièrement renouvelé le genre jusqu’à devenir cultes par les messages et les répliques percutantes qu’elles véhiculent. Un bon moyen de préparer les jeunes esprits au monde qui les attend.
Journaliste
Temps de lecture: 3 min

Vos enfants sont à l’âge bascule entre l’enfance et l’adolescence ? Vous avez pris soin d’ouvrir leur esprit et de les éduquer à la nouveauté ? Alors il est temps de leur montrer le monde tel qu’il est, mais en nuançant l’horrible vérité avec une bonne dose de second degré. Il est grand temps de leur expliquer que les contes de fées, ce n’est pas pour les enfants…

Pour réussir cela, Dreamworks et même Disney ont commis ces dernières décennies plusieurs sagas animées qui sont devenues cultes. Sous leur aspect ludique et bon enfant, ces sagas abordent bon nombre de faits de société comme l’acceptation de la différence, le bien vivre ensemble, la tolérance ou encore la quête de la confiance en soi.

Voici notre sélection de 5 films pour former vos chérubins à l’art de la dérision amicale, et les aider à mieux appréhender notre bon vieux monde.

Shrek, le premier

Shrek, le premier
Shrek, le premier - Copyright DreamWorks Pictures

L’un des premiers films animé du genre (Dreamworks, sorti en 2001, à partir de 6 ans) et notre préféré !

Le pitch : Au pays des contes de fées, un surprenant héros prénommé Shrek : un ogre dégueu et un tantinet misanthrope, sauve une charmante princesse (une belle rouquine qui est tout sauf une faible femme), avec l’aide de son fidèle ami l’âne (un âne qui parle, hyperbavard, mais aussi collant qu’attachant). En suivant leur aventure, vous devrez vous rendre à l’évidence : les « Il était une fois » ne seront plus jamais les mêmes… La saga est déclinée en 4 épisodes. Un 5e est en préparation.

On aime parce que : À l’inverse de ce qu’on nous a appris dans les contes de fées, les héros ne sont pas parfaits ! Leurs défauts sont même leur marque de fabrique. En travaillant ensemble, ils vont apprendre à s’apprécier et à s’ouvrir aux autres.

Les phrases cultes : « Tu ne t’es jamais demandé ce que c’était d’avoir un ami ? » (de l’Âne à Shrek) « Ma maman, elle est malade et mon père, il dévalise les poubelles » « Excusez-moi ma belle de vous cueillir de si bon matin, mais c’est moi le plus cueilli des deux. » « Faut que j’me dégote un psy balaise si j’veux pas finir l’histoire en vrac. »

Le petit plus : À l’origine de cette histoire se trouve Shrek ! un livre écrit par William Steig en 1990. Le livre raconte l’histoire d’un ogre qui trouve l’amour auprès d’une ogresse après avoir quitté les siens pour parcourir le monde.

L’âge de Glace

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Copyright 2016 Twentieth Century Fox

Le pitch : 20 000 ans avant notre ère, une nouvelle période glaciaire démarre et les habitants de la terre sont en danger de mort. On suit plusieurs personnages : Manny, le dernier des mammouths. Un solitaire qui a mauvais caractère. Sid, le Paresseux, maladroit à l’excès et dont sa famille ne veut pas entendre parler. Diego, un tigre à dents de sabre, qui suit ses instincts primaires de chasseur et de tueur. Manny, qui a décidé d’émigrer vers le Sud va devoir s’occuper d’un bébé humain qu’il a trouvé sur son chemin. Il se donne pour mission de rejoindre la horde des humains pour leur rendre le bébé. Sid esseulé, lui colle aux basques. Tous les trois sont d’abord poursuivis, puis guidés par Diego qui leur ouvre la voie. La saga est déclinée en 5 épisodes. (Blue Sky Studios 20th Century Fox 20th, 2002, à partir de 6 ans).

On aime parce que : On parle de vivre-ensemble, de tolérance et d’acceptation des qualités et des défauts des uns et des autres. Ce film montre que l’entraide dans un monde en perdition, peut aider à surmonter bien des épreuves. En fil rouge, l’écureuil Scratch est irrésistible.

Les phrases cultes : « T’es mal placé dans la chaîne alimentaire pour faire ta grande gueule ! » (épisode 1) « Manny : Quand est-ce que tu as perdu la tête ? Buck : Il y a trois mois je me suis réveillé marié à côté d’un ananas… Hypermoche en plus. » (3) « Mémé, t’es toujours en vie ! » (4) « Sid : Je suis une mère célibataire avec trois enfants. J’ai droit à un minimum de compassion ! » (3)

Madagascar

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Copyright Dreamworks animations

Le pitch : Alex, le lion, Melman, la girafe et Gloria, l’hippopotame, mènent une vie tranquille au zoo de Central Park, à New York. Marty, le zèbre, s’ennuie sérieusement et rêve de la vie sauvage en Afrique. Tous ensemble, ils décident donc de fuir mais sont rattrapés par les forces de police qui les emmènent au Kenya. Mais le vol est détourné par une bande pingouins psychotiques et déjantés qui font se crasher l’appareil sur l’île de Madagascar… La saga est déclinée en 3 épisodes. Il y a aussi une déclinaison sur les Pingouins de Madagascar. (Dreamworks, 2005, à partir de 6 ans)

On aime parce que… On est face à quatre personnalités qui sont coincées dans leur train-train quotidien et qui s’en accommodent, comme la plupart d’entre nous. Un seul personnage rêve « d’ailleurs » et il va entraîner les autres dans une aventure aussi périlleuse que salvatrice. Cette histoire nous montre qu’il faut oser aller de l’avant et tenter de nouvelles expériences. La vie n’en sera que meilleure. Et le petit plus qui change tout : le film regorge de répliques toutes plus drôles les unes que les autres. Hilarant.

Les phrases cultes : « On leur fait coucou les p’tits gars, on leur fait coucou ! » (Les pingouins) « Je ne veux pas d’excuses, je veux des résultats ! » (les pingouins) « Mais enfin Maurice ! Tu vois bien que t’as insulté le zarbi ! » (King Julian) « Hé bouge-la ton anatomie ! Bouge-la ! Faut la bouger jolie pas trop polie ! Bouge-la ! Bouge-la ! » (King Julian) « Je suis trop vieille pour mourir ! » « Tu me mords… LES MEULES ! » (Marty à Alex) « On a tous des moments où on se dit que l’herbe est plus verte de l’autre côté de la barrière. » [Alex]

Le petit plus : Pour doubler Gloria, plusieurs stars se sont portées volontaires : Madonna, Jennifer Lopez et Gwen Stefani. C’est finalement Jada Pinkett-Smith qui a hérité du rôle !

Moi, moche et méchant

Moi, moche et méchant
Moi, moche et méchant - @Universal pictures

Le pitch : Gru, un vilain méchant, entouré d’une multitude de sous-fifres : les inénarrables Minions et armé jusqu’aux dents, complote le plus gros casse de tous les temps : voler la lune ! Il mène sa vie de méchant, jusqu’au jour où il tombe nez à nez avec trois petites orphelines qui voient en lui quelqu’un de tout à fait différent : un papa. Le plus grand vilain de tous les temps se retrouve confronté à sa plus dure épreuve, élever trois fillettes prénommées Margo, Edith et Agnès.

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photo Pierre Coffin @Universal pictures

On aime parce que : Un bad guy a-t-il et surtout doit-il avoir un coeur ? La réponse est un grand oui. Sauf que Gru apparaît d’emblée comme un méchant « en carton » qui a affaire à d’autres méchants tout aussi bidons que lui. On comprend vite qu’il est plutôt seul et que l’arrivée dans sa vie des trois petites filles est une vraie bénédiction. Ce film est aussi une parodie des films d’espionnage et sa principale trouvaille, ce sont les Minions. Ils ressemblent à des œufs Kinder avec une salopette en jean et causent un charabia linguistique, sorte de mélange d’anglais et d’espagnol si incompréhensible qu’on se prend au jeu à vouloir le décoder. C’est bidonnant. Ecoutez surtout les paroles des chansons revues et corrigées par les Minions, c’est à se tordre de rire. Le film prône les valeurs de la vie en famille et du vivre-ensemble. La saga est déclinée en 4 épisodes. (Universal, 2010, à partir de 4 ans)

Le petit plus : le film a été réalisé par une équipe française. C.Renaud et P.Coffin du studio Illumination.

Raiponce

Raiponce
Raiponce - copyright Walt Disney Motion pictures France

Le pitch : Enfermée dans sa tour durant toute sa vie, la jeune Raiponce se distingue par le fait de posséder une très très très très… longue chevelure blonde magique, et qui a le pouvoir de préserver la jeunesse et de guérir. Raiponce va avoir 18 ans et elle ne connaît rien du monde extérieur. L’intrusion d’un jeune et beau voleur, Flynn Rider, va permettre à la jeune fille de s’évader et de partir à la découverte du vaste monde, ceci sans la permission de sa maman, Gothel, qui est aussi sa geolière…

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copyright Walt Disney Motion pictures France

On aime parce que : ce film parle de l’émancipation et de l’envol du nid des enfants. Il faut les laisser partir un jour et les laisser faire leurs propres expériences. Et Raiponce, toute ignorante du monde qu’elle est, n’en est pas moins débrouillarde et inventive. Elle trouve très vite sa place parmi les gens et elle avance avec détermination vers son destin. C’est un dessin animé certes, mais pour la première fois, Disney laisse sa princesse trouver ses marques et se débrouiller. Le film rallie à sa cause les allergiques aux contes de fées à l’ancienne. (Disney, 2010)

Phrases cultes : « Va ! Accomplis ton rêve ! – D’accord ! – Pas toi ! Ton rêve est nul. C’est à Raiponce que je parle ! » (un brigand à Raiponce) « Raiponce, regarde dans ce miroir… Sais-tu ce que je vois ? Je vois une jeune femme ravissante, pleine d’assurance et d’énergie… Oh ! Tu es là aussi ! » (Gothel à Raiponce) « Ho ! J’veux la même ! C’est absolument génial, comme engin ! » (Flynn à Raiponce, en parlant de sa poêle à frire).

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