Festival Cassel Cornemuses : trois jours pour voyager au son des cornemuses du monde, fin août


Quand on vous dit « cornemuses », vous pensez, généralement, à l’instrument de musique écossais. Et c’est pour cette raison que Cassel Cornemuses existe. L’événement, porté par Collectif Smitlap, souhaite faire découvrir au grand public la cornemuse d’aujourd’hui, qui est bien plus que ça. « Pour l’histoire, c’est en 1996 que les rencontres de cornemuses du Mont Noir voient le jour sous l’impulsion du Collectif Smitlap, soutenu par le Conseil général du Nord. Dès 2000, c’est sur le Mont Cassel que les cornemuses s’installent, relate Patrice Heuguebart, président du Smitlap. Et on n’est pas dans un univers hyper folklorique. On essaie d’avoir des musiciens professionnels qui viennent de l’extérieur, qui présentent des sons que nous ne sommes pas habitués à entendre, comme les cornemuses du sud-ouest, la cornemuse italienne ou la cornemuse de Nouvelle-Écosse, qui n’a rien à voir avec les grandes cornemuses classiques. On essaie d’avoir un panorama festif et contemporain. »
Concerts, bal, marché musical…
« Cassel Cornemuses » s’étend ainsi sur trois jours, du 22 au 24 août, en démarrant le vendredi soir avec des groupes dans quelques estaminets. Puis, on enchaîne le samedi après-midi en voyageant dans le pays de Cassel, avant un grand final, le dimanche, où près de 200 musiciens investiront les différents lieux de Cassel. « Coté programmation, on retrouvera, sur la grande scène, Guillaume Lopez et son Bal Del Lop pour entendre la cornemuse du sud-ouest, Arnaud Degimbe et sa Zampogne (Italie), le groupe Dann’s qui associe danse et cornemuses, avant de retrouver la Société Fraternelle des cornemuses du Centre qui viendra fêter ses 25 ans lors du festival », annonce-t-on.
Outre les concerts, on pourra, bien évidemment, danser et faire ses emplettes au traditionnel marché musical, avec ses luthiers, brocanteurs d’instruments et de vieux papiers… Sans compter le bal folk du samedi soir ! On attend entre 8 000 à 10 000 personnes sur les trois jours pour cette fête qui marque (presque) la fin d’un bel été ! « Tout cela est rendu possible par la mobilisation de bénévoles qui font vivre le festival autour du Collectif Smitlap soutenu par la ville de Cassel, Cœur de Flandre Agglo ainsi que la Région Hauts-de-France et le Conseil départemental du Nord. Des acteurs associatifs accompagnent aussi le festival comme Cassel Harmony ou encore Radio Uylenspiegel », tenait à rappeler le président.


