Boulogne-sur-Mer : Le festival Poulpaphone est de retour ce week-end !
Il y a les nostalgiques de la zone industrielle de Garromanche à Outreau, là où le Poulpa a trouvé sa signature. Et il y a ceux qui l’ont découvert sur le site de l’Éperon, sur le port de Boulogne, sous les étoiles...
« C’est vrai que le local de Garromanche était sympa, raconte Lisa Torrés, directrice du Festival, mais niveau sonorisation, c’était difficile d’avoir un bon son. Et pour un festival de musique, c’était quand même dommage.»
Quand ce local industriel a été vendu, le Poulpa a émigré sur le site de l’Éperon, avec ses deux scènes : l’Escale et le Satellite. C’était une autre ambiance, peut-être plus propice à un festival de musiques actuelles. Le fait de naviguer le nez au vent entre les deux scènes dans une ambiance portuaire, avait un certain charme. C’est comme ça que je l’ai découvert pour ma part.
En 2024, il a migré à nouveau, à deux pas de là, dans la toute nouvelle salle de spectacle de l’Embarcadère. Un retour à l’intérieur et une nouvelle expérience, mais la petite salle, l’Escale, est peut-être un peu juste pour profiter pleinement des artistes émergents. La jauge est vite atteinte. Le village, quant à lui, était resté à l’extérieur, mais peinait quelque peu à trouver son public.
Vingt ans, déjà !
En tout cas, cette année marque le 20ᵉ anniversaire du festival et ça se fête ! Musique et danse sont au rendez-vous. À cette occasion, la programmatrice a fait quelques clins d’œil aux anciennes éditions, en réinvitant notamment des groupes qui avaient déjà joué au Poulpaphone il y a quelques années. C’est le cas avec Inspecteur Cluzo : « un duo de rock, guitare, batterie, qui chante en anglais, et qui a un jeu de scène vraiment incroyable ». C’est aussi le retour de Camp Claude et de Bagarre. Ce dernier, groupe collectif d’électro, avait marqué le public à l’époque par leur performance. Le Poulpa sera d’ailleurs parmi leurs dernières scènes, c’est donc une occasion en or de les voir une dernière fois. Vous retrouverez aussi Tankus : « qui à l’époque s’appelait Tankus The Henge, avec un chanteur et pianiste techniquement assez impressionnant... »
Cette édition est donc pleine de promesses. Celle de renouer avec des sons, des groupes qui vous ont déjà emmené dans leurs univers. La promesse de soirées échevelées passées à danser jusqu’au bout de la nuit, au son de jeunes artistes dopés à l’énergie pure. La promesse de nouvelles découvertes et émotions à partager entre amis, en ce week-end du 12 et 13 septembre.
Le programme complet
Vendredi 12 septembre
À la salle l’Escale – Kandi Rüh (électro) de 20 h à 21 h– Omar Ek (rap/hip-hop), « un artiste franco-marocain, installé dans la région et qui fait un live entre électro et musique orientale » : de 22 h à 23 h – Camp Claude (électro/house expérimentale) de 23 h 15 à 0 h 15.
À la salle L’Embarcadère – Maddy Street : (pop/chanson contemporaine), « qu’on entend beaucoup en ce moment en radio.» De 20 h 30 à 21 h 30 – Bagarre (electro pop /dance-pop, musique alternative) de 22 à 23 h – Naza (rap) de 23 h 30 à 0 h 30.
Samedi 13 septembre
À la salle l’Escale – Jean (pop/chanson française) : pop urbaine, entre le chant, le rap, la musique plutôt électro. « Un personnage très attachant, des textes intéressants et bien écrits », de 20 à 21 heures – Miki (pop/chanson urbaine) de 22 à 23 heures – Tankus (rock/funk) de 23 h 15 à 0 h 15.
À la salle L’Embarcadère – Sam Sauvage (rock / blues moderne) de 20 h 30 à 21 h 30 – The Inspector Cluzo (rock / blues rock) de 22 à 23 heures– Kompromat (musique électronique), duo composé de Vitalic et Rebeka Warrior de 23 h 30 à 0 h 30
Le Poulpaphone, les 12 et 13 septembre 2025 à l’Embarcadère à Boulogne-sur-Mer. Billetterie sur www.poulpaphone.com
Tarifs : 25€ la soirée 40€ le pass deux jours
