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Louvre-Lens : une grande messe musicale et des créations surprenantes pour les 10 ans de Muse & Piano

Dix ans déjà que Muse & Piano enchante le Louvre-Lens avec ses concerts de piano et ses rencontres inédites entre artistes et public. Pour cette édition anniversaire, le festival promet des expériences et des créations surprenantes.
Journaliste
Temps de lecture: 1 min

Muse & Piano, 10e édition, se déroulera du 26 au 28 septembre, au Louvre-Lens. Trois jours pour célébrer cet anniversaire spécial. Rodolphe Bruneau-Boulmier, directeur artistique du Festival Muse & Piano, revient sur la genèse de ce projet. « Quand on a initié ce festival il y a 10 ans, je ne pensais pas que 10 ans après, je serais là pour me présenter de nouveau. Mais si 10 ans après, on est là, c’est que finalement, ce festival a rencontré, ici, à Lens, sa raison d’être et s’est complètement incorporé dans le Louvre-Lens. L’idée initiale, c’était de penser les concerts autrement, de proposer une autre façon de présenter le concert de musique classique et le lien que l’artiste peut avoir avec son public. C’était le pari aussi de faire des concerts inédits, qui n’étaient proposés que pour le Louvre-Lens, pensés par les artistes pour le musée et imaginés dans des formats nouveaux, plus courts, interactifs, avec des prises de parole, des interactions. »

Et c’est ce qui a plu ! Si la première édition a commencé par trois concerts, aujourd’hui, le festival propose une dizaine de concerts sur tout un week-end et attire plus de 2 000 festivaliers chaque jour ! Et pour cette édition anniversaire, on note le retour de Florian Noack, qui était présent lors de la toute première édition. Retrouvez-le en récital d’ouverture, le vendredi 26 septembre, à 19 h.

Un avant-goût… à la gare !

Yamaha, connue pour mettre à disposition des pianos dans les gares, a initié un concours l’an dernier avec une demi-finale à Lille. « Ces artistes, dans les gares, ils ont aussi quelque part repensé un peu le concert ! On a donc décerné un prix au meilleur et je lui ai proposé de venir ouvrir le concert de clôture de notre festival. » Il s’agit de Tarik Salhi, connu sur les réseaux sociaux sous le pseudonyme tarik_piano. Ce dernier sera présent lors de concerts à la gare de Lens, le vendredi, de 14 h 30 à 17 h 30, puis ouvrira le concert du dimanche « Muse&Piano… and friends ». « J’ai demandé à tous les artistes de rester au festival et de faire le concert de clôture avec nous. Donc, ça va être un concert ultra festif ! On va avoir une version inédite du Boléro de Ravel, par exemple. Et vous allez entendre des surprises », promet le directeur artistique.

Une soirée d’ouverture exceptionnelle

« Pour cette dixième édition, chaque concert va être un peu comme une expérience. Le festival va être un peu différent. On avait envie d’ouvrir les portes et de ne pas rester dans le piano pur et simple » avance Rodolphe Bruneau-Boulmiert. Rendez-vous donc pour la soirée d’ouverture, qui fera un lien avec la future exposition Gothiques du musée, avec la tempête mystique avec Mari Kodama au piano et le quatuor Agate, à 21 h. « On va pouvoir écouter la Sonate au Clair de Lune de Beethoven, mais aussi le Quintette de Schumann. »

Mini-concerts, grandes émotions

Le public pourra aussi apprécier, gratuitement, des concerts de 15 minutes, à la médiathèque. « On est vraiment au plus près du piano et on a une écoute vraiment différente, puisque c’est 30 ou 40 places seulement. Donc, ce sont des sortes de petits privilèges qu’on offre aux visiteurs du musée. » Rendez-vous le samedi avec Marie Kodama à 14 h 15, John Gade à 15 h 15 et Quatuor Agate à 16 h 15, puis le dimanche avec Jodyline Gallavardin à 14 h 15, Ninon Hannecart-Ségal à 15 h 15 et Ionah Maiatsky et Paul-Marie Kuzma à 16 h 15.

La Grande messe

Préparez-vous aussi pour la Grande messe, le samedi 27 septembre, pour :

Queendom avec Ninon Hannecart-Ségal, à 15 h, au Pavillon de verre.« Ce sera sans doute la plus gothique de nos artistes. Elle propose un concert complètement délirant avec du clavecin et du piano. Elle passe d’un instrument à un autre. Souvent, on se dit que le clavecin, c’est la musique ancienne, et le piano, c’est la musique plus récente. Mais elle, elle a complètement inversé les codes. Elle ne va faire que des créations contemporaines sur le clavecin et de la musique ancienne sur le piano. Elle joue entièrement sur les codes », annonce le directeur artistique.

– Aux origines du chant avec Ionah Maiatsky au piano et Paul-Marie Kuzman au violoncelle, à 17 h, au Pavillon de Verre. « Ce sont de jeunes musiciens. C’est important pour eux de se produire pour rencontrer leur public. Mais j’ai surtout remarqué que le public, à Lens, n’a pas d’a priori, et nous suit maintenant sur nos propositions. Donc, ce sont des musiciens qu’on ne connaît pas, qu’ils ne connaissent pas encore, mais qu’ils ont la chance d’entendre en avant-première. »

– Visions de l’Amen avec Michel Béroff et Marie-Josèphe Jude, à 19h, à La Scène.« C’est une œuvre pour deux pianos. Et c’est un peu comme rentrer dans une grande cathédrale… C’est une œuvre qui dure 45 minutes, sans s’arrêter. C’est une œuvre visionnaire, complètement gothique. C’est une expérience ! Et d’autant plus que c’est joué, ici, par Michel Béroff, qui est l’un des pianistes français les plus importants, qui a fait l’une des plus grandes carrières internationales. Il jouera avec sa femme, Marie-Josèphe Jude, qui est professeure au Conservatoire de Paris. »

– Nuit blanche avec Jodyline Gallavardin, à 21 h, au Pavillon de verre. « Pour moi, c’est l’une des pianistes les plus intéressantes de la future génération, parce qu’elle a son propre univers et elle proposera justement sa vision de la nuit, entre rêve, cauchemar. »

On a hâte !

Le programme complet et la billetterie sont à retrouver sur louvrelens.fr

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