Les séances à ne pas rater lors des quatre derniers jours de l’Arras Film Festival

Le festival de tous les cinémas, l’Arras Film Festival, continue jusqu’au dimanche 16 novembre. On vous fait le récap des films à ne pas manquer lors des quatre derniers jours de cette 26e édition.
Les avant-premières
– Jeudi 13 novembre, à 18 h 15, La condition de Jérôme Bonnell, en présence du réalisateur. Le synopsis : « 1908. Céleste est employée de maison chez un notaire, André. Il est marié à Victoire, qui ne parvient pas à être l’épouse modèle espérée. Deux femmes que tout sépare, mais qui vivent sous le même toit, défiant les conventions et les non-dits. Un film qui explore avec grâce et acuité l’identité féminine, les luttes de classe et le poids des rôles imposés par la société. »
– Vendredi 14 novembre, à 18 h 15, Jean Valjean d’Éric Besnard (qui évoque les 100 premières pages du livre des Misérables). Le synopsis : « 1815. Jean Valjean sort du bagne, brisé, rejeté de tous. Errant sans but, il trouve refuge chez un homme d’Église, qui vit avec sa sœur et leur servante. Face à cette main tendue, Jean Valjean vacille et devra choisir qui il veut devenir. Un regard nouveau pour comprendre le personnage de Victor Hugo et comment il est devenu un symbole de justice et de dignité. »
– Vendredi 14 novembre, à 21 h, L’Affaire Bojarski de Jean-Paul Salomé. Le synopsis : « Dans la France de l’après-guerre, Jan Bojarski, un jeune réfugié polonais, utilise ses talents pour fabriquer des faux billets. Pendant plus de quinze ans, il mènera une double vie à l’insu de sa famille et mettra tout en œuvre pour échapper aux lois. L’histoire vraie et incroyable du plus grand faux-monnayeur de tous les temps, le « Cézanne de la fausse monnaie ». »
– Samedi 15 novembre, à 16 h, Le Chant des forêts de Vincent Munier. Le synopsis : « Après La Panthère des neiges, Vincent Munier nous invite au cœur des forêts des Vosges en compagnie de son père Michel, qui lui a tout appris, et de son fils Simon. Nous découvrirons avec eux cerfs, oiseaux rares, renards et lynx… et parfois, le battement d’ailes d’un animal légendaire : le Grand Tétras. Une ode à la nature avec des images à couper le souffle. »
– Samedi 15 novembre, à 16 h, Furcy, né libre de Abd Al-Malik. Le synopsis : « 1817, Île de la Réunion. À la mort de sa mère, l’esclave Furcy découvre des documents qui pourraient faire de lui un homme libre. Avec l’aide d’un avocat abolitionniste, il se lance dans une bataille judiciaire pour la reconnaissance de ses droits. Un épisode méconnu de l’Histoire où la quête de liberté d’un individu se confronte aux structures d’un système esclavagiste. »
– Samedi 15 novembre, à 18 h 30, À Pied d’œuvre de Valérie Donzelli, en présence de la réalisatrice. Le synopsis : « Un photographe reconnu abandonne sa carrière et le succès pour se consacrer à l’écriture, plongeant peu à peu dans la précarité et la marginalité. D’après le livre autobiographique de Franck Courtès, un film à la fois sobre et émouvant sur le prix de la liberté et la difficulté de choisir sa voie face aux pressions d’une société qui valorise la réussite matérielle. »
– Samedi 15 novembre, à 21 h, Ceux qui comptent de Jean-Baptiste Leonetti, avec Sandrine Kiberlain et Pierre Lottin, entre autres. Le synopsis : « Une femme exubérante, Rose, vivant temporairement dans un hôtel abandonné avec ses trois enfants, croise la route de Jean, un homme solitaire et taciturne qui s’est résigné à ne plus chercher l’amour. Cette rencontre inattendue va bouleverser leurs vies. Une comédie pas comme les autres, drôle, touchante, et surtout imprévisible. »
– Dimanche 16 novembre, à 13 h 45, Les Enfants de la résistance (une première mondiale) de Christophe Barratier. Le synopsis : « France, 1940. François, Eusèbe et Lisa, trois adolescents courageux prennent conscience de l’urgence de résister à l’occupant allemand. Menant des actions clandestines sous le nez de l’ennemi, ils découvriront le danger et les risques que cela représente pour leurs proches. Un film pour toute la famille qui réussit de façon parfaite à allier divertissement et éducation. »
Le film de clôture, Vie Privée de Rebecca Zlotowski, aura lieu ce dimanche 16 novembre, à 19 h, en présence de la réalisatrice. Le synopsis : « Lilian Steiner est une psychiatre américaine reconnue installée à Paris. Quand elle apprend la mort de l’une de ses patientes, elle se persuade qu’il s’agit d’un meurtre. Troublée, elle décide de mener sa propre enquête. Un savoureux jeu de piste aux répliques cinglantes où secrets et humour se conjuguent avec subtilité. »
Des toiles de maîtres
Ce sont aussi des films du monde entier que l’Arras Film festival nous fait découvrir chaque jour, notamment avec des toiles de maîtres en avant-première comme :
– Les Goûteuses d’Hitler de Silvio Soldini, le jeudi 13 novembre à 16 h. Le synopsis : « En 1943, Rosa, jeune Berlinoise venue de Berlin pour séjourner chez les parents de son mari qui combat sur le front russe, est contrainte de rejoindre un groupe de femmes chargées de goûter les repas d’Hitler pour vérifier qu’ils ne sont pas empoisonnés. Une histoire inédite sur la complicité forcée et le prix de la survie au cœur du totalitarisme. »
– La Grazia de Paolo Sorrentino, le dimanche 16 novembre, à 11 h. Le synopsis : « À la fin de son mandat, le président italien Mariano De Santis, veuf et homme de foi, doit décider de promulguer une loi sur l’euthanasie tout en examinant deux demandes de grâce pour meurtre. L’occasion pour lui de s’interroger sur le sens du pardon. Une ironique et élégante méditation sur le doute, saluée pour la performance magistrale de son acteur. »
Une séance spéciale
Découvrez la France sous tous ses jours, grâce à la diffusion de France, une histoire d’amour du photographe Yann Arthus-Bertrand. Il sera présent pour présenter son film documentaire, ce jeudi 13 novembre, à 13 h 30. Le synopsis : « Après avoir exploré la planète, Yann Arthus-Bertrand part à la rencontre des Français pour les photographier. Des paysans en détresse aux acteurs de la solidarité, il dessine des portraits d’hommes et de femmes pour qui, fraternité rime plus que jamais avec égalité, et nous dévoile une France généreuse, bienveillante, souvent fragile, mais portée par une puissance d’humanité insoupçonnée. »
Infos sur arrasfilmfestival.com










