Les 5 « choses » qui m’ont séduite à l’expo « Gothiques » au Louvre-Lens


Après « S’habiller en artiste. L’artiste et le vêtement », l’établissement culturel lensois met en lumière le patrimoine gothique, « depuis son apparition jusqu’au succès du néogothique au 19ème siècle et aux goths contemporains. »
1. Le gothique… Une très longue période…
Le musée revient sur 1000 ans d’art gothique… Autant dire qu’il y a matière à contempler, à lire, à écouter… Pour la petite histoire… On considère que l’art gothique apparaît au 12ème siècle, en Île-de-France et en Picardie, avant de se diffuser à l’Europe entière. Au départ, cet art présent sur les grandes cathédrales, joyaux des bâtisseurs au Moyen Âge, s’est diffusé à toute l’Europe. Parmi les représentants les plus emblématiques se trouvent les gargouilles, juchées sur les hauteurs des cathédrales…
2. Une œuvre de près de 5 mètres de long à l’entrée
Difficile de louper cette beauté en acier inoxydable créée par Wim Delvoye en 2009. Il s’agit de « D11 », qui représente une cathédrale.
Parmi les autres pièces marquantes de l’exposition, la création d’Agathe Pitié, « Le Sac de Rome par les Goths » (2025) qui a nécessité 1500 heures de travail à cette artiste toulousaine. Saisissant ! La particularité de ce tableau fait à l’encre, à l’aquarelle, au feutre et sublimé par de la dorure liquide, est qu’il est une uchronie comportant des personnalités clairement identifiables.
3. Des gargouilles à contempler de près
Une expérience qui permet d’apprécier la virtuosité des artistes de l’époque, qu’ils soient peintres, enlumineurs, ivoiriers, au service de monstres et de créatures fantastiques. Fascinant !
4. Le gothique est partout…
Certaines marques de bières, la typographie du groupe ACDC, des films (« Nosferatu, le vampire », de Friedrich Wilhelm Murnau en 1922), des séries (« Mercredi »…), la robe cathédrale d’Iris van Herpen… Pour le découvrir davantage et observer sa pluralité, direction l’un des ateliers, animations et séances de cinéma !
5. La period room « être goth »
Une salle bien particulière clot l’exposition : la « period room » qui reproduit l’univers personnel d’un « goth ». Il comprend des livres, des objets et un banc d’écoute permettant de découvrir la scène musicale « goth », de Joy Division à The Cure… Les choix musicaux et décoratifs ont été proposés par Thérèse et Christine Lipinski, actrices majeures de la scène « goth » dans la région.
Expo visible jusqu’au 26 janvier 2026